Source : Puteaux.fr
Source : Action Jazz - 26 août 2025
08h35 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
20 juin 2025 :
À partir du 14 juillet : tous les dimanches 13h-14h
"Nos plus belles histoires d'amour"
Par Jean-Alphonse Richard
Date de diffusion : 17 août 2025.
France Gall et Michel Berger, Céline Dion et René Angélil, Romy Schneider et Alain Delon… Ces histoires d’amour ont marqué les Français. Tous les dimanches, Jean-Alphonse Richard revient sur ces idylles qui ont traversé les époques. Il raconte non seulement les relations amoureuses, mais aussi ce qu’elles disent de leur temps, de la célébrité et du poids de la lumière médiatique.
Romy Schneider et Alain Delon,
l'amour entre passion et tragédie
Le couple Schneider-Delon a défié le temps et les épreuves. De leur rencontre, aux moments de bonheur intenses, en passant par les tragédies qui ont marqué leurs vies, plongez au cœur d'une romance légendaire...
"Nos plus belles histoires d'amour" - 17 août 2025
08h00 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : RSI - 02 juin 2025
Un amore da cinema, intenso e irrisolto, sfumato senza lieto fine
Valentina Gerig
La principessa Sissi del cinema e l’indimenticabile divo francese. Giovani, splendenti e follemente innamorati. Un idillio che diventa amore mancato e rimpianto, senza lieto fine.
"Love Story" sur RSI - 02 juin 2025
07h00 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Europe 1 - 20 juin 2025
Les plus fidèles auditeurs d’Europe 1 n’auront pas oublié Christian Barbier. Pendant presque 30 ans il a accompagné l’heure du coucher avec notamment ce programme : "Barbier de nuit" où il recevait des personnalités pour diverses confessions nocturnes.
Retrouvez ici les acteurs Michel Piccoli et Romy Schneider venus parler de leur dernier film, nous sommes en 1970.
"Barbier de nuit" sur Europe 1 - 1970
Crédits :
Ecriture et production : Julien Pichené
Réalisation : Clément Ibrahim
Rédaction et diffusion : Estelle Lafont
Patrimoine sonore : Sylvaine Denis, Laëtitia Casanova, Antoine Reclus
Visuel : Sidonie Mangin
Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet
NLR : Si quelqu'un connaît la date exacte de diffusion, je suis preneuse ! Merci d'avance !!
08h00 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : France Culture - 23 janvier 2024
Interview de Luchino Visconti, Romy Schneider et Alain Delon / Radio France
Enregistrement le 10/01/1961
Romy Schneider et Alain Delon au théâtre dans "Dommage qu'elle soit une putain"
En 1961, Luchino Visconti cherche deux acteurs 'jeunes et purs" pour incarner au théâtre une pièce d'un auteur élisabéthain, violente et immorale, "Dommage qu'elle soit une putain" de John Ford, publiée en 1633. La tragédie d'un inceste entre un frère et une sœur, inspirée du théâtre grec.
Avec :
Les nuits de France Culture - 23 janvier 2024
En 1961, les acteurs Romy Schneider et Alain Delon, 23 et 26 ans, vedettes internationales, forment un couple éclatant de jeunesse et de beauté dans la vie et à l'écran. Ils sont contactés par Luchino Visconti pour jouer un frère et une sœur incestueux, au Théâtre de Paris. Une pièce que Luchino Visconti ne pourrait monter en Italie à cause de la censure. Un sujet "délicat, haut en couleurs et exigeant un tact particulier" explique le journaliste, en le prenant avec des pincettes. Le réalisateur italien a fait le choix du théâtre élisabéthain "direct, fort, sans nuance" inspiré des tragédies de Sénèque.
Romy Schneider et Alain Delon ou le "goût du risque"
Dans cette interview, où le journaliste, se retrouve face à un mur de pudeur, la réticence des deux apprentis comédiens à s'exprimer sur leurs premiers pas sur les planches est palpable. Leur jeunesse est touchante, parfaitement en phase avec les personnages qu'ils interprètent. Tous deux affirment, d'une seule voix, leur "goût du risque". Luchino Visconti a longtemps cherché, pour ces rôles, des interprètes prêts à "risquer le tout pour le tout".
Luchino Visconti au journal Le Monde, le 9 mars 1961
"Il y a longtemps que j'avais envie de monter ce chef-d'œuvre du théâtre élisabéthain, mais je n'en avais jamais eu l'occasion. Il était difficile de réaliser ce projet en Italie à cause de la censure et parce que j'avais besoin de deux acteurs très jeunes et très purs pour interpréter les rôles du frère et de la sœur. [...] La fraîcheur de Romy Schneider et d'Alain Delon, leur inexpérience du théâtre, ont pu heureusement servir aux personnages qu'ils interprètent, mais j'ai dû tout leur apprendre : à marcher, à bouger, à parler et à se tenir sur une scène" [...] "Bien qu'il n'ait ni la subtilité ni les ressources de l'univers shakespearien, le théâtre élisabéthain, directement influencé par le théâtre gréco-romain, me fascine La pièce de Ford est très dure, très directe, et j'ai cherché à en restituer la violence, l'élan et à évoquer ce climat de la Renaissance italienne, où les passions se déchaînaient sans limites morales. La moralité n'existait pas à cette époque et seule l'Église constituait un frein en ce sens qu'elle intervenait pour contrôler les biens temporels."
16h46 dans Musique / Audio, Thea-1961-Dommage | Lien permanent | Commentaires (1)
Source : France Inter - 1er avril 2025
Par Laurent Delmas.
80 films, une beauté à couper le souffle, des prises de position publiques qui ont fait polémique, une ténébreuse affaire et une incroyable façon de parler de lui à la troisième personne du singulier : Delon, c’est tout cela et bien d’autres...
Episode 1 : Delon avant Delon
Disparu en août 2024, Alain Delon a laissé une empreinte indélébile dans le cinéma français. Ce premier épisode explore les origines et la jeunesse de l'acteur avant qu'il ne devienne la star que l'on connaît, révélant les fractures et les accidents qui ont façonné sa personnalité complexe.
Episode 2 : Le pur sang
De "Plein Soleil" à "La Piscine", Alain Delon s'est imposé comme une figure incontournable du cinéma français. Ce deuxième épisode retrace le parcours de l'acteur durant ses premières années de carrière, période cruciale où il multiplie les expériences et construit sa légende film après film.
Episode 3 : Alain, l'italien
Alain Delon a entretenu une relation privilégiée avec l'Italie et son cinéma. De "Rocco et ses frères" au "Guépard" en passant par "L'Éclipse", c'est dans la péninsule qu'il a construit les fondations de sa carrière, sous la direction de grands maîtres comme Visconti et Antonioni.
Episode 4 : Un samouraï
Plongée dans la relation complexe entre Alain Delon et le cinéaste Jean-Pierre Melville, une collaboration qui a donné naissance à trois films cultes du cinéma français : "Le Samouraï", "Le Cercle rouge" et "Un Flic".
Episode 5 : Paroles, paroles et musiques
Si Alain Delon est avant tout connu comme l'une des plus grandes stars du cinéma français, son rapport à la musique est aussi riche qu'inattendu. De son enfance au piano à son duo légendaire avec Dalida, l'acteur a tissé tout au long de sa carrière des liens étroits avec l'univers musical.
Episode 05 - Paroles, paroles et musique
Episode 6 : Alain, Romy, Delon, Jean-Paul et les autres
De Jean Gabin à Jean-Paul Belmondo, en passant par Romy Schneider et Simone Signoret, découvrez comment le "solitaire" du cinéma français a interagi avec les autres monstres sacrés du grand écran.
Episode 06 - Alain, Romy, Delon, Jean-Paul et les autres
Episode 7 : Le mystère Klein
Considéré comme l'un des plus grands rôles d'Alain Delon, ce film de Joseph Losey, sorti en 1976, aborde, à travers le destin individuel d'un marchand d'art pendant l'Occupation, l'histoire de l'antisémitisme et de la Shoah.
Episode 8 : Entre Godard et nanars
Cet épisode explore la période 1979-2007 de la filmographie d'Alain Delon, marquée par des choix éclectiques allant des collaborations prestigieuses avec Godard ou Blier aux films commerciaux souvent qualifiés de "nanars". Une plongée dans les paradoxes de l'acteur.
Episode 08 - Entre Godard et nanars
Episode 9 : Un soleil noir ?
Pour ce dernier épisode lançons nous dans le difficile exercice de la synthèse appliquée à un personnage complexe, paradoxal, ambigu et définitivement fascinant. Le regard de Delon sur Delon et celui de nos neufs grands témoins, plus quelques autres, nous y aideront.
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Bibliographie
Les livres références des grands témoins :
Les livres sources :
Dans la collection "L'avant scène cinéma" :
10h00 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Radio Semnoz - 31 décembre 2024
La BD parle de cinéma
Derrière Sissi l’Impératrice, une femme libre : retour sur les jeunes années d’une légende du Cinéma.
Née en 1938 à Vienne, Romy Schneider baigne très tôt dans le milieu du cinéma. Sa mère, vedette du cinéma d’avant-guerre tombée en disgrâce à cause de sa proximité avec le IIIe Reich, lui permet de décrocher son premier rôle en 1953… C’est le personnage de "Sissi impératrice" (1955) qui la propulse sur le devant de la scène et qui fait d’elle une star internationale. Sa mère et son beau-père la poussent alors à capitaliser sur ce succès. Romy accepte un second épisode, un troisième, mais refuse le quatrième ! Désormais, elle veut s’émanciper. C’est elle qui choisira ses rôles. Pour repartir d’une feuille blanche, elle s’exile en France.
Radio Semnoz - 31 décembre2024
À Paris, elle tombe amoureuse d’un jeune premier alors inconnu avec qui elle partage l’affiche : un certain Alain Delon. Par son intermédiaire, elle fait la connaissance d’un grand metteur en scène à la réputation sulfureuse : le tyrannique Luciano Visconti qui décide de faire d’elle une comédienne accomplie. Prise entre deux feux, entre un amoureux qui enchaine les rôles dans une ascension fulgurante vers le succès et un pygmalion dont l’exigence frise la maltraitance, Romy essaie de trouver sa voie.
Malgré ses efforts pour casser son image lisse et insipide, son nom et son visage sont toujours associés à Sissi dans l’esprit du public. Mais Romy ne baisse pas les bras, elle continue à forcer son destin pour obtenir le grand rôle dont elle rêve et qui lui ressemblera… Tout a été dit, écrit et commenté sur Romy Schneider. Côté paillettes : sa beauté éternelle, ses amours.
Côté drame : la mort accidentelle de son jeune fils, ses addictions, sa fin tragique. Mais on connaît peu son parcours qui la mène de "Sissi" aux "Choses de la vie", de l’Allemagne où elle était adulée à la France où elle a encore tout à prouver. Dans Je Ne Suis Plus Sissi, un album poétique et intimiste, Stéphane Betbeder et Rémi Torregrossa s’attachent aux années de formation de cette jeune fille autrichienne qui a connu le succès trop tôt, avant qu’elle ne devienne la grande actrice qui a marqué le cinéma du XXe siècle.
13h31 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (2)
13h38 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Delon, le dernier Samourai
Ciné concert Symphonique
Le vendredi 08 novembre2024 à 20h00
au Palais des Congrès de Paris
Réservations sur le site Palais des Congrès (ou votre site habituel !)
18h52 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : France Inter - 29 août 2024
Sarah Biasini et Tom Leeb sont les invités de La Bande originale pour « La Veuve rusée » de Carlo Goldoni au Théâtre des Bouffes Parisiens, à partir du 10 septembre 2024.
"Bande originale" sur France Inter - 29 août 2024
A partir du 10 septembre, Sarah Biasini et Tom Leeb joueront dans "La Veuve rusée" de Carlo Goldoni, mise en scène par Giancarlo Marinelli, au Théâtre des Bouffes Parisiens. A leurs côtés, Caterina Murino, Vincent Desagnat, Vincent Deniard, Thierry Harcourt et Pierre Rochefort.
Du mardi au vendredi à 20h, le samedi à 16h et 20h, le dimanche à 15h.
"La veuve rusée", jouée pour la première fois à Venise en 1748, continue de faire rire et de surprendre. Elle raconte l'histoire de Rosaura, une jeune, belle et riche veuve vénitienne, rencontre quatre prétendants de nationalités différentes : Milord Runebif, l'anglais, Monsieur Le Blau, le français, Don Alvaro de Castille, l'espagnol et le comte Bosco Nero, l'italien. Chacun d’eux la courtise, par l'intermédiaire de l’espiègle Arlequin. Mais Rosaura est indécise. Aidée de sa dame de compagnie Marionnette, elle réfléchit à un stratagème pour faire son choix. Mais la surprise, comme l’amour – surtout à Venise – est toujours au coin de la rue…
La Bande originale de Sarah Biasini et Tom Leeb :
Sarah Biasini :
Tom Leeb :
08h55 dans Musique / Audio, Thea-2024-Veuve rusée | Lien permanent | Commentaires (0)
08h57 dans Musique / Audio, Thea-2024-Veuve rusée | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : RCF
Sarah Biasini - La beauté du ciel - Ed. Stock
Un récit intime et touchant pour découvrir autrement Romy Schneider, partie trop tôt... Des souvenirs qui remontent à la surface suite à un événement douloureux... Dans ce premier livre Sarah Biasini s'adresse à sa fille mais aussi à sa mère. Un ouvrage que nous découvrons avec Véronique de Saint Léger.
Le rendez-vous littéraire - 03 mars 2021
08h00 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : RCF
Livre "La piscine" de Luc Larriba
Journaliste et critique de cinéma, Luc Larriba est chroniqueur à la revue trimestrielle "Revus & Corrigés" consacrée à l'actualité du cinéma. À l'occasion du quarantième anniversaire de la mort de Romy Schneider, il publie un ouvrage consacré au tournage du film mythique "La Piscine".
5e de couverture - 28 juin 2022
08h00 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : RCF
Romy Schneider, il y a 40 ans déjà
Quarante ans après sa disparition, le 29 mai 1982 à l’âge de 43 ans, l’actrice allemande continue de rayonner dans les cœurs et l’esprit de nombreux cinéphiles qui n’ont pas oublié l’actrice et la femme d’exception qu’elle était. Une comédienne des sentiments à la beauté naturelle que Claude Sautet, Jacques Deray, Pierre Granier-Deferre ou encore Robert Enrico, pour ne citer que quelques réalisateurs, auront eu le privilège de diriger.
La Symphonie du cinéma évoque, cette semaine, Romy Schneider à qui la Cinémathèque française consacre depuis le 16 mars et jusqu’au 31 juillet 2022, à la fois une exposition et une rétrospective.
Romy Schneider, il y a 40 an déjà - 25 mai 2022
Radieuse en Elisabeth de Bavière, Romy Schneider éblouit dans le rôle de "Sissi" en 1955. Elle n’a que 16 ans et déjà l’Europe du cinéma est à ses pieds. Le film sera suivi de deux suites, en 1956 et 1957, accompagnée à chaque fois de la musique du compositeur autrichien Anton Profes. Le film comprend également plusieurs valses de Johann Strauss, l'Alleluia du Messie d’Haendel ou encore l'Intermezzo de l'opéra Carmen, de Bizet. Romy Schneider avait fait ses premiers à l’écran en 1953 grâce à sa mère, Magda Schneider, elle-même comédienne, qui la recommande au producteur Kurt Ulrich. Dans la foulée, elle connaît ses premiers succès en Allemagne avant d’être repérée par Ernst Marischka qui a le projet de porter l’écran la vie romanesque d’Elizabeth de Bavière. Le succès sera fulgurant dans toute l’Europe.
"Christine" ou le film de la rencontre entre Alain Delon et la star montante qu’est Romy Schneider. En 1958, c’est elle-même qui choisit ce jeune et prometteur acteur français dont elle va tomber éperdument amoureuse. L’année d’après, le couple se fiance et s’installe à Paris. Delon lui présente Luchino Visconti. Romy abandonne son éducation bourgeoise pour les soirées parisiennes branchées. Dans le film de Pierre Gaspard-Huit, Romy Schneider incarne la fille d’un musicien, séduite par un officier de l’armée prussienne. Le film dresse un tableau de la société viennoise d'avant la Première Guerre mondiale à travers une romance à l’issue tragique. La musique est quant à elle de Georges Auric.
L’Amérique n’est pas insensible à l’actrice qu’elle va surnommer "la petite fiancée du monde". La Columbia va lui offrir un contrat de sept ans (pour sept films et un cachet d'un million de francs pour chacun de ses rôles). Elle s'installe à Hollywood et joue dans "Le procès", d’Orson Welles en 1962. Romy Schneider peine à se faire à la vie des plateaux américains et préfère rompre son contrat en 1965, non sans avoir tourné "Quoi de neuf pussycat ?" de Clive Donner et "Le cardinal", d’Otto Preminger en 1963. Un film très fort sur le sentiment de culpabilité et le destin à travers un homme d’église confronté à ses sentiments et au nazisme. Et c’est Jerôme Moross qui compose la bande originale. On doit à ce compositeur et chef d'orchestre américain nombre de musiques de westerns comme pour "Les grands espaces", de William Wyler.
De retour à Paris et séparée d’Alain Delon, Romy Schneider tourne assez peu au contraire de ce dernier qui enchaîne les grands rôles en cette première moitié de décennie avec "Plein Soleil", "Rocco et ses frères", "L’éclipse" ou encore "Le guépard". En décembre 1966, elle donne naissance à son premier enfant, David, né de l’union avec l’acteur et metteur en scène berlinois Harry Meyen. L’actrice a 28 ans et la blessure de la rupture avec Alain Delon est encore vive.
Inoubliable Romy Schneider qui en 1969 reforme un couple mythique avec Alain Delon dans La Piscine, de Jacques Deray. Un film lumineux aussi bien au propre qu’au figuré, magnifié par la lumière de l’été et la beauté des corps des deux acteurs. Pour la musique, c’est Michel Legrand qui signait une partition jazzy easy listening, avec l’emploi notamment de ses propres vocalises et de celles de sa sœur Christiane, comme deux voix intérieures des deux acteurs. Sans oublier le violon de Stéphane Grappelli, en équilibre entre pop et musique jazz. "Mon intention, racontait Michel Legrand, était de faire sentir qu'un volcan grondait et pouvait tout emporter".
En 1966, l’actrice tourne dans "La voleuse", de Jean Chapot et partage l’affiche pour la première fois avec Michel Piccoli qui sera l’un de ses grands partenaires à l’écran dans la décennie suivante. Un couple magnifié chez Sautet notamment dans "Les choses de la vie".
Chez Claude Sautet, le cinéaste des sentiments, elle s’épanouit. Il lui offre respectivement trois grands rôles en 1970, 1971 et 1972 : "Les Choses de la vie", d’abord, puis "Max et les ferrailleurs" et enfin "César et Rosalie". Trois films qui feront date et révèleront une Romy Schneider, à la fois amoureuse éperdue magnifique et tourmentée face à ses partenaires successifs que sont Michel Piccoli, Yves Montand et Sami Frey.
Philippe Sarde, alors au début de sa jeune carrière, étale tout son talent. Compositeur de la couleur musicale, sa partition en particulier pour "Les choses de la vie" reste à ce jour un sommet de musique de film.
Huit ans après une première expérience italienne avec Visconti dans "Boccace 70", Romy Schneider tourne dans "La califfa", le premier long métrage du poète et romancier Alberto Bevilacqua, un drôle de film entre poésie fellinienne et drame politique, avec une partition d’Ennio Morricone. Dans la lignée de ses collaborations chez Sergio Leone, Le Maestro romain crée un grand thème qu’il jouera par la suite régulièrement dans ses concerts. Une synthèse typique du style morriconien fait d’accords de trompettes et piano délicat sur des nappes de violons mélancoliques.
Le titre thème du film, Clara 1939, évoque les jours heureux et la rencontre entre Romy Schneider qu’épouse Philippe Noiret, un vieux garçon endurci qui a le coup de foudre alors que la guerre frappe bientôt à la porte. Trois mois après la sortie en salles du "Vieux Fusil", le regretté François De Roubaix meurt à 36 ans en se noyant au large des Canaries. L’académie des César naissante lui décernera à titre posthume la première statuette de son histoire dans la catégorie meilleure musique de film.
Romy Schneider retrouvera Claude Sautet et Michel Piccoli l’année suivante pour "Mado", puis à nouveau, en 1982, chez Jacques Rouffio pour "La passante du Sans-Souci", son dernier rôle, qui la ramenait une nouvelle fois à ses origines allemandes et aux années 40. Un film d’une grande force à voir ou à revoir, et avantageusement porté par la musique de Georges Delerue.
Deux livres pour aller plus loin :
08h00 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : RCF
Chaque samedi jusqu’au 10 août, Alain Delon s’invite sur l’antenne de RCF dans une spéciale Symphonie du cinéma à travers cinq portraits. Cinq émissions retraçant sa carrière, l’acteur et l’homme, ses rencontres et ceux qui ont compté. Le mythe Delon décliné en épisodes de 29 minutes à déguster à sa guise.
"La différence essentielle – sans que cela soit péjoratif pour les comédiens -, c’est que ces derniers jouent leurs rôles tandis que l’acteur les vit". Cette citation d’Alain Delon résume assez bien la vision du cinéma qu’il a fait sienne durant plus de cinquante ans. Lui, l’acteur total, qui de ses débuts dans les années 50 aux derniers films dans les années 2000, a tout connu, a été dirigé par les plus grands et a joué avec les acteurs et actrices les plus iconiques. Au delà d’une filmographie incroyable, rare dans le cinéma français, jalonnée de grands succès mondiaux, de films d’auteurs mais aussi d’autres plus confidentiels, Alain Delon, c’est avant tout un style, un jeu d’acteur, une personnalité faite d’animalité, de charme, de masculinité mais aussi de rudesse et de froideur. Deux derniers épithètes qui en ont fait l’opposé d’un Jean-Paul Belmondo, l’autre grand acteur de sa génération, que les médias et les critiques ont volontiers mis en face de lui dans une vraie fausse rivalité surjouée. Delon, c’est d’abord un regard, une beauté presque irréelle dans ses jeunes années et puis un timbre de voix. Un partenaire à l’écran rêvé pour de nombreuses actrices dans les années 60 et 70. De loin, ses deux décennies les plus fastes et les plus brillantes au regard de chefs-d’oeuvres tels que "Plein Soleil", "Rocco et ses frères", "Le guépard", "La piscine", "Le samouraï" ou encore "Monsieur Klein" pour n’en citer que quelques-uns.
Un été avec Alain Delon - Part 1 - 1957 > 1967
Tout commence fin 1957, l’acteur n’a alors que 22 ans, il vient de décrocher qq mois avant un petit rôle d’homme de main aux côtés de Jean Servais et Bernard Blier dans "Quand la femme s’en mêle", film policier d’Yves Allégret. Il enchaîne chez le frère, Marc Allégret, cette fois-ci pour "Sois belle et tais-toi", comédie policière où il retrouve un certain Jean-Paul Belmondo, de deux ans et demi son aîné, qui débute lui aussi. Mais deux films vont véritablement le propulser au rang de star. Deux productions franco-italiennes : "Rocco et ses frères" de Visconti et "Plein Soleil", de René Clément. Point commun aux deux : la musique de Nino Rota, tantôt désenchantée, tantôt enchanteresse.
Alain Delon a entretenu durant sa carrière un rapport privilégié avec le cinéma italien. Un cinéma considéré comme l’un des meilleurs au monde dans les années 60 et au début des années 70. Delon l’Italien, Delon le guépard, l’animal de cinéma, a été dompté par les plus grands en Italie, d’Antonioni à Zurlini. En 1960, "Rocco et ses frères" est le premier des deux chefs-d’oeuvres que tournera Alain Delon avec le maître Luchino Visconti. Le second étant "Le guépard", chef-d’œuvre du panthéon mondial du cinéma où l’on suit le déclin de l’aristocratie palermitaine et de la monarchie en même temps que l’avènement de l’unité italienne souhaitée par Garibaldi. Palme d’or au Festival de Cannes 1963, le film réunit, outre Alain Delon, Claudia Cardinale et Burt Lancaster dans un sommet de cinéma, servi par des décors et des costumes fastueux. Alain Delon est à l’apogée de l’élégance et porte une chemise blanche amidonnée, une redingote et la raie sur le côté faisant de son personnage un membre de la noblesse plus vrai que nature. Un monde qui s’éteint à petits feux mais qui continue de danser comme de si de rien n’était dans l’insouciance du temps présent à l’image de cette mazurka, composée par Nino Rota.
Un été avec Alain Delon - Part 2 - Delon, l'italien
Mireille Darc, Claudia Cardinale, Anne Parillaud, Simone Signoret, Marie Laforêt, Annie Girardot, Ursula Andress, Virna Lisi, ont toutes en commun d’avoir joué aux côtés d’Alain Delon. Certaines ont partagé sa vie privée et noué une relation très forte qui a perduré au-delà d’une séparation. Mireille Darc et Romy Schneider sont les actrices et les femmes qui ont le plus compté. Dans "La piscine", de Jacques Deray, en 1968, Romy Schneider interprète la femme de l’acteur. Film culte que l’on ne présente plus, il compte également Maurice Ronet et Jane Birkin, alors toute jeune actrice, par qui le drame va arriver et troubler la quiétude de l’été azuréen d’une belle villa de Ramatuelle. La musique easy jazz est signée de Michel Legrand, tandis que Romy Schneider retrouve Alain Delon, dans un rôle principal, 10 ans après leur rencontre professionnelle et sentimentale sur le tournage de "Christine", de Pierre Gaspard-Huit, en 1958. Entre temps, ils se sont séparés 6 ans auparavant tout en restant proches. Ils rejoueront ensemble une dernière fois, en 1971, devant la caméra de Joseph Losey dans "L’assassinat de Trotsky".
Un été avec Alain Delon - Part 3 - Delon et les femmes, éloge du Guépard
En 50 ans de carrière, son étoile n’a jamais pali et sa légende n’a fait que se renforcer au fil des rediffusions de ses films à la télé. Et dans cette filmographie variée et pléthorique, quelques-uns sont passés à la postérité à commencer par "Le samouraï", de Melville, baigné par le thème musical hypnotique de François de Roubaix. Un sommet de musique de film.
En 1967, Alain Delon endosse l’imperméable mastic et le chapeau "Borsalino" de Jeff Costello, un tueur à gages froid et impassible. Melville-Delon, un tandem uni par des liens très forts après ce premier film ensemble. Ils en tourneront trois : "Le samouraï", "Le cercle rouge" et "Un flic" mais tous seront des chefs-d’oeuvres. Les deux hommes qui ont le sens de la fatalité développeront des rapports d’amitié très intenses. Sur le plateau, Delon et Melville se trouvent avec une facilité déconcertante. Après René Clément et Luchino Visconti, Melville sera son nouveau mentor. Aussi, la mort en 1973 de celui qu’il considérait comme son père spirituel va profondément le changer et renforcer sa mélancolie.
Un été avec Alain Delon - Part 4 - Alain Delon, une icône française
En 1968, Alain Delon vient tout juste de fonder sa société de production Adel Productions qui deviendra Leda Production. Pendant 20 ans, ce sont 35 films qui seront produits dont les succès "Borsalino" en 1970 et "Monsieur Klein" en 1976 qui obtient 3 César. "Borsalino est la plus merveilleuse expérience de ma vie de producteur", déclarait en 1972 Alain Delon interrogé alors sur le tournage d’ "Un flic de Jean-Pierre Melville. Avec plus de 4,5 millions de spectateurs en France, "Borsalino" fut un succès colossal. Les journaux de l'époque brodent sur la rivalité supposée entre les deux stars que sont Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, ce qui servira finalement le film qui assoira son succès, aussi, grâce à la musique de Claude Bolling et sa couleur swing jazz jungle.
En parallèle du cinéma, Alain Delon est un homme d’affaires qui crée en 1978 sa marque de parfum. L’acteur a également associé son nom à des vins, des lunettes, des montres, du linge de maison et même des cigarettes en 1992 destinées au marché asiatique où il jouit d’une immense notoriété en particulier au Japon.
12h54 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
"Sissi" de Ernst Marischka, 1955
Ce sont des films de princesse ou d'impératrice. "Sissi", un film autrichien réalisé par Ernst Marischka en 1955. C'est le premier d'une trilogie qui retrace la vie d'Elizabeth d'Autriche et son amour pour l'empereur François-Joseph.
"Sissi", c'est Romy Schneider, toute jeune, face à Karlheinz Böhm dans un film qui va faire date. Car "Sissi", c'est un mythe en dentelle, fastes, et belles robes à la cour autrichienne.
C'est une histoire qui fait souffler un vent de fraîcheur sur les blessures de l'Autriche, de l'Allemagne de l'après-guerre et qui exporte une autre image de ces nations, une image qui fait rêver.
"Sissi" en 1955 fait mouche.
Le caractère mutin de Romy Schneider, les paysages bavarois, la magnificence de Vienne, et l'amour plus fort que tout.
08h33 dans Film-1955-Sissi, Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : France Bleu
Sarah Biasini, écrivaine et comédienne
et fille de Romy Schneider
10h35 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Osmose Radio
La mégère apprivoisée
de Frédérique Lazarini
avec Sarah Biasini
au théâtre du Petit Louvre (Avignon)
à 13h35
du 29 juin au 21 juillet 2024
08h23 dans Musique / Audio, Thea-2020-Mégère | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : France Inter - 24/06/2024
Sarah Biasini raconte "Bijou, bijou" d'Alain Bashung
A partir du 29 juin, au festival d'Avignon, elle jouera dans "La mégère apprivoisée" de Shakespeare au théâtre Le Petit Louvre.
Au micro de Frédéric Pommier, Sarah Biasini évoque son affection pour Alain Bashung à travers "Bijou, bijou", une chanson qu'elle a découverte enfant grâce à son père.
05h55 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (1)
Cette semaine, Haim Musicant raconte Romy Schneider l’immense actrice marquée par la Shoah.
Un jour une histoire - 31 mai 2024
Nous sommes le 23 septembre 1938 à Vienne. Une petite fille vient de naître chez Wolf et Magda Albach. Il lui donne les prénoms de Rosemary et de Magdalena.
Le 12 mars de cette même année, les Allemands ont envahi l'Autriche et Hitler a été accueilli triomphalement à Vienne. Le 10 avril, les Autrichiens ont voté massivement pour l'Anschluss, le rattachement de leur pays à l'Allemagne. 99,75% ont voté pour l'intégration de leur pays dans le Reich nazi. Wolf et Magda sont comédiens. Ils se sont rencontrés en 1933 lors du tournage d'un film. C'est aussi l'année où Wolf a adhéré au parti nazi. Wolf et Magda se sont mariés en 1937.
Ils s'occupent peu de leur bébé car ils donnent la priorité à leurs carrières artistiques et ils confient leur enfant à la grand-mère maternelle, Maria Schneider. Ils prennent quand même le temps de déménager. Ils quittent Vienne et vont s'installer dans les Alpes bavaroises en Allemagne.
Et le lieu n'est pas neutre. Il est à proximité immédiate de Berchtesgaden. C'est à 600 mètres à vol d'oiseau où réside Adolf Hitler quand il vient se reposer. En 1943, Wolf quitte Magda. Il a rencontré une autre actrice. Magda et sa fille, elles, sont régulièrement invitées par Hitler. Hitler qui, un jour, dira Magda, c'est mon actrice préférée Magda et Eva Braun, la maîtresse d'Hitler et sa future femme, sont d'ailleurs de bonnes amies. La petite fille joue avec des enfants de dignitaires nazis, comme ceux de Martin Bormann. La proximité de Magda Schneider avec Hitler lui vaut un privilège très recherché. Elle ne doit pas payer d'impôts.
Après la guerre, Magda Schneider disparaît des écrans. Elle est trop marquée par ses relations avec les nazis. Mais elle réapparaît au début des années 50. Elle tient le rôle principal dans un film qui s'appelle "Les Lila Blancs". Le réalisateur cherche une jeune actrice pour jouer le rôle de sa fille. Magda propose sa propre fille. Il choisit son nom d'artiste. Désormais, elle s'appellera Romy Schneider.
Deux ans plus tard, Romy Schneider est engagée pour jouer "Sissi". Elle devient une vedette internationale. Deux autres films sont tournés : "Sissi impératrice", puis "Sissi face à son destin".
Mais Romy ne supporte plus les films "contes de fées". Elle a du mal avec sa mère, qui est aussi son agent artistique, et elle ne veut plus tourner en allemand. Et elle part pour Paris.
Son premier film français, c'est "Christine". L'acteur principal, c'est Alain Delon, avec lequel elle va connaître une histoire d'amour avant qu'il ne la quitte.
En 1965, Romy Schneider fait connaissance de Harry Meyen. Son véritable nom, c'est Harry Haubenstock. Il a pris ce pseudonyme pour jouer au cinéma et au théâtre. Meyen est juif. Il a été déporté pendant la Shoah.
En 1966, Harry épouse Romy. Ils ont un garçon. Romy veut absolument qu'il ait un prénom juif. Ce sera David. Le couple ne tient pas. Au bout de neuf ans, ils divorcent. Et Harry Meyen se pend en 1979.
Romy se remarie avec Daniel Biasini. Ils ont une fille. Elle aussi, elle aura un prénom juif, décide Romy. Elle s'appellera Sarah.
Romy donne un tournant particulier à sa carrière. Elle triomphe dans des films comme "César et Rosalie", "Le vieux fusil" ou encore "Les choses de la vie". Elle devient une star internationale. Romy Schneider tourne ses films qui évoquent la Deuxième Guerre mondiale et en filigrane la Shoah.
Mais le 5 juillet 1981, c'est le drame. David, son fils de 14 ans, passe le dimanche chez les parents de Daniel Biasini, son ancien beau-père. Le portail est fermé. Pour ne pas déranger la famille, David escalade le portail. Mais il perd l'équilibre et il est empalé.
Romy Schneider ne se remettra jamais de la mort de son fils. Le 14 avril 1982 sort sur les écrans "La Passante du Sans-Souci". Ce film est adapté du roman de Joseph Kessel. Et il préfigure la montée du nazisme. C'est Romy Schneider qui a voulu que ce film se fasse.
Quelques semaines plus tard, le 29 mai 1982, Romy Schneider est retrouvée morte dans son appartement parisien. Romy Schneider est enterrée le 2 juin 1982 avec une étoile de David autour du cou. Son fils, David, repose à ses côtés. Romy Schneider n'avait que 43 ans.
20h00 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Europe 1 - 16 janvier 2024
Alain Delon, du boudin à Romy - Le récit
Hondelatte raconte (1) - 16 janvier 2024
Hondelatte raconte (2) - 16 janvier 2024
Hondelatte raconte (3) - 16 janvier 2024
Alain Delon nait en 1935 en banlieue Parisienne. Après une scolarité chaotique et un CAP de charcutier, décroché dans la boucherie familiale, il s’engage pour 2 ans dans l’armée et part pour l’Indochine. Renvoyé au bout de 8 mois, il s’installe à Paris, avec le rêve de faire du cinéma. Avec cet objectif en tête, il fait la connaissance de la comédienne Brigitte Aubert.
Invité : Marc Brincourt, ancien rédacteur en chef photo de Paris Match
08h00 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : La maison de la radio
"Au cinéma, l’art du compositeur, c’est celui du supplément d’âme" résumait Georges Delerue. On pense notamment à la douleur tragique qu’il fait éclater sur le visage de Romy Schneider dans L’Important, c’est d’aimer de Zulawski. Ou, dans La Nuit américaine, à la plénitude de son Grand choral, sublimant la fusion des gens de cinéma dans l’accomplissement de leur art. Ces deux opus figurent à ce premier programme, couvrant un large spectre esthétique, de pièces pour piano seul à des ouvrages pour orchestre et chœur, comme Police Python 357, joyau noir dont ce sera la création en concert
Le programme : Georges Delerue
La Nuit américaine | L’Important, c’est d’aimer | Variation libres pour un libre penseur musical (oeuvre de concert) | Police Python 357 | Suite François Truffaut (Tirez sur le pianiste, Jules et Jim, La Peau douce, Les Deux Anglaises et le continent, Le Dernier métro, La Femme d’à-côté etc) | La Révolution française (Hymne à la liberté)
Les artistes :
11h28 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : France Radio - 22 février 2024
César et Rosalie : triangle amoureux et concerto à trois voix
"César et Rosalie" (1972) nous raconte l'histoire d'un triangle amoureux, de trois identités bien marquées comme nous le rappellent le scénario et les images de Claude Sautet mais aussi la bande originale de son alter ego musical, Philippe Sarde !
Maxxi Musique - 22 février 2024
Au générique et sur un fond bleu électrique, on peut lire le titre "César et Rosalie" accompagné par cette musique. Une danse de Sarde jouée sur un instrument à la pointe de la technologie en 1972, le synthétiseur Moog ! Cette percussion rapide qui accompagne le motif de synthétiseur est le point de départ de toute la bande originale que Sarde compose pour ce film. "Avec Philippe", explique Claude Sautet, "nous avons d’abord cherché un rythme percussif pour accompagner cet homme qui court, ce mouvement irrépressible, mais traversé par un rêve amoureux".
Cet homme qui court c’est César. Un chef d’entreprise qui ne connait rien à l’art mais qui, pour plaire à son épouse intellectuelle, à savoir Rosalie, connait par cœur un air baroque. Une mélodie qu’il chante pour elle et pour toutes celles et ceux qui le regardent comme ce soir de mariage.
Il faut le voir, César, le généralissime Yves Montand, sous son arche glorieuse chanter son air préféré à savoir un thème du Cinquième concerto brandebourgeois de Bach ! Une mélodie qui agace David, un amour de jeunesse de Rosalie qui s’énerve beaucoup lorsqu’au retour de la fête de mariage un ami chantonne le thème de son rival. Car ce que le dessinateur aime, c’est le jazz, libre, le free jazz débarrassé de mesures ou de contraintes, comme lui.
Entre les deux hommes le cœur de Rosalie balance comme ces accords mélancoliques, complexes, profonds et qui semblent chercher leur chemin…
Mais le plus grand secret de cette bande originale, c’est qu’à plusieurs moments du film, la musique nous dit aussi de manière implicite que ce trio amoureux pourrait s’entendre. Ecoutez par exemple, ce choral dans le style de Bach, le compositeur cher au cœur de César. Il est interprété par les vents, le piano jazz de David et dialogue même, un peu plus loin avec les cordes sensibles de Rosalie. La musique réunit les personnages. Elle annonce peut-être la possibilité d’une vie paisible, d’un avenir harmonieux à trois voix.
13h54 dans Film-1972-Rosalie, Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Maison de la Radio et de la Musique - 21 février 2024
Musique de film - Philippe Sarde
Concert symphonique à l'Auditorium de Radio France
avec l'Orchestre National de France
Jeudi 04 avril 2024 - 20h00
Philippe Sarde, c’est "Les Choses de la vie", "Flic ou voyou", "La Grande bouffe" mais aussi 250 musiques de films pour le cinéma français, italien, britannique ou américain. Il est l’un des plus grands compositeurs de musique de film d’aujourd’hui, au carrefour de toutes les influences qui ont forgé son ADN : classique, jazz, folklores. Si l'on aime redécouvrir les films de Sautet, Lautner, Téchiné ou Tavernier, c'est parce que la musique de Philippe Sarde échappe au temps. Compositeur cinéaste de tous les excès, il est capable d’élaborer des mélanges de langages a priori incompatibles et d’y incorporer les plus grands solistes. L’œuvre de Sarde imprègne notre quotidien et est aujourd’hui entrée dans la mémoire collective.
Le répertoire de Sarde sera revisité le jeudi 4 avril 2024 à 20h, à la Maison de la Radio et de la Musique, à Paris. Un demi-siècle de cinéma porté par l'Orchestre National de France sous la direction de Mei-Ann Chen. Un rendez-vous unique à ne pas manquer.
Musique de : "Les Choses de la vie", "Nelly et Monsieur Arnaud", "César et Rosalie", "Fort Saganne", "Tess", "Coup de torchon", "Flic ou voyou", "La Grande bouffe", "Le Choix des armes", "La Guerre du feu"
Avec FATMA SAÏD - Soprano
ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE
MEI-ANN CHEN - Direction
Ce concert sera diffusé en direct sur France Musique.
Radio France remercie ses spectateurs d'anticiper les contrôles de sécurité aux entrées en se présentant 45 minutes avant les concerts.
Réservez ici
Prix de 10 à 67 euros
15h28 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (2)
Source : France Culture - 23 janvier 2024
Luchino Visconti met en scène Romy Schneider et Alain Delon au théâtre dans "Dommage qu'elle soit une putain"
En 1961, Luchino Visconti cherche deux acteurs "jeunes et purs" pour incarner au théâtre une pièce d'un auteur élisabéthain, violente et immorale "Dommage qu'elle soit une putain" de John Ford, publiée en 1633. La tragédie d'un inceste entre un frère et une soeur, inspirée du théâtre grec.
Interview pour Radio France - 10 janvier 1961
Avec : Luchino Visconti (Cinéaste italien) - Romy Schneider (Actrice - chanteuse) - Alain Delon (Acteur).
En 1961, les acteurs Romy Scheider et Alain Delon, 23 et 26 ans, vedettes internationales, forment un couple éclatant de jeunesse et de beauté dans la vie et à l'écran. Ils sont contactés par Luchino Visconti pour jouer un frère et une soeur incestueux, au Théâtre de Paris. Une pièce que Luchino Visconti ne pourrait monter en Italie à cause de la censure. Un sujet "délicat, haut en couleurs et exigeant un tact particulier" explique le journaliste, en le prenant avec des pincettes. Le réalisateur italien a fait le choix du théâtre élisabéthain "direct, fort, sans nuance" inspiré des tragédies de Sénèque. Romy Schneider et Alain Delon ou le "goût du risque"
Dans cette interview, où le journaliste, dans le style des années 60, à tendance à poser des questions plus longues que les réponses de ses invités, on sent bien la difficulté pour les deux apprentis-comédiens à s'exprimer sur leurs premiers pas sur les planches. Leur jeunesse est palpable et touchante, parfaitement en phase avec les personnages qu'ils interprètent. Tous deux affirment, d'une seule voix, leur "goût du risque". Luchino Visconti a longtemps cherché pour ces rôles, des interprètes prêts à "risquer le tout pour le tout".
"Il y a longtemps que j'avais envie de monter ce chef-d'œuvre du théâtre élisabéthain, mais je n'en avais jamais eu l'occasion. Il était difficile de réaliser ce projet en Italie à cause de la censure et parce que j'avais besoin de deux acteurs très jeunes et très purs pour interpréter les rôles du frère et de la sœur. [...] La fraîcheur de Romy Schneider et d'Alain Delon, leur inexpérience du théâtre, ont pu heureusement servir aux personnages qu'ils interprètent, mais j'ai dû tout leur apprendre : à marcher, à bouger, à parler et à se tenir sur une scène"[...] "Bien qu'il n'ait ni la subtilité ni les ressources de l'univers shakespearien, le théâtre élisabéthain, directement influencé par le théâtre gréco-romain, me fascine La pièce de Ford est très dure, très directe, et j'ai cherché à en restituer la violence, l'élan et à évoquer ce climat de la Renaissance italienne, où les passions se déchaînaient sans limites morales. La moralité n'existait pas à cette époque, et seule l'Église constituait un frein en ce sens qu'elle intervenait pour contrôler les biens temporels."
Luchino Visconti au journal "Le Monde" - 09 mars 1961
Interview de Luchino Visconti, Romy Schneider et Alain Delon
Radio France
Enregistrement le 10/01/1961
Archive INA-Radio France
18h25 dans Musique / Audio, Thea-1961-Dommage | Lien permanent | Commentaires (2)
Source : Vivre FM - 16 janvier 2024
Romy Schneider ou bien l'actrice libre du 20ème siècle
"Mod'Elles" sur Vivre FM - 16 janvier 2024
par Ilona Langlois
09h12 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Je partage le lien que nous a proposé Sou via un commentaire.
Merci Sou !
11h09 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)