Source : Facebook "Romy, de tout son coeur"
Première diffusion TV (documentaire inédit):
Vendredi 11 novembre 2096 sur France 3 à 20h50
Extrait (inédit) interview Hanna Schygulla :
"D'ailleurs, elle n'a jamais su résoudre cette contradiction qui existe chez chaque comédienne, mais peut-être pas d'une façon si dramatique, c'est-à-dire : où est la vraie vie ? Est-ce dans les rôles ou est-ce la vie, en dehors des rôles ? Quelquefois, elle a dit : «Voilà, je me dévoile à moi-même. Celle que je suis vraiment, chaque fois un peu plus, en jouant un rôle après un autre. Et puis, elle pouvait dire aussi des choses comme : «Celui qui croit que je suis celle que je suis dans mes rôles, ce sont des idiots.» Alors elle a été prisonnière de ce va-et-vient, qui est une chance d'avoir ça dans la vie, mais pour elle, c'était en même temps aussi toujours une menace, un danger, accompagné d’angoisse".
Extrait (en partie) inédit interview. Aujourd'hui, JANE BIRKIN :
"Elle était très très sérieuse. Peut-être était-elle très drôle, mais je ne l’ai pas vue en très drôle. Elle était très très sérieuse. Elle était d’un sérieux, sans doute d’avoir appris le texte, mais formidablement. Grande travailleuse et peut-être en effet avec cette idée que personne ne pourrait être narquois à cause de son accent. Pour ne pas être une moquerie. Pour ne pas subir ça. Déjà vous retournez avec votre examen après quoi, vingt ans, peut-être, j’exagère. Mais alors là, il fallait que ce soit parfait. Après j’ai vu le charmant dans les films de Claude Sautet, mais il y avait un sérieux avec elle".
Extrait interview JEAN-LOUP DABADIE, extrait :
"En fait, l'idée en cours de travail, en cours de tournage du film, en cours d'écriture et en cours de tournage du film, l'idée qu'on allait peut-être vers quelque chose qui allait mettre le feu quelque part dans le cœur du public, ça m'est arrivé uniquement pour un film, c'est "César et Rosalie". "César et Rosalie", dès que je voyais les premières scènes tournées par Claude avec Romy et Montand, je me suis dit : «Oh, là, là.» Ce n’est pas de la vanité, hein ! Je suis tellement inquiet, ma seule certitude, c'est l’incertitude donc…"
Extrait interview CLAUDIA DILLMANN de l'Institut du Film Allemand :
"Magda Schneider a d'abord été découverte au théâtre. Elle commence au cinéma principalement à Vienne à partir de 1930. Elle y rencontre Ernst Marischka. Son film le plus célèbre à cette époque, ou peut-être son meilleur, est "Liebelei", réalisé par Max Ophüls en 1933. Dans ce film, il avait donné leur chance aux jeunes talents. Mais Magda Schneider ne faisait pas partie des comédiens et comédiennes de premier ordre. Elle apparaissait très souvent dans des séries B, peut-être aussi des comédies, des mélodrames. En 1938, à la naissance de Romy, ses affaires marchaient bien et elle s'est naturellement très bien accommodée du régime nazi".
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