Source : France Info - 08 mai 2015
Soixante-dix ans jour pour jour après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le spectacle "Ami entends-tu ?" rends hommage, à Paris, dans la cour des Invalides, à l’engagement des jeunes Français dans la résistance. Le spectacle regroupe une vingtaine de comédiens dont Bruno Solo.
Le spectacle, créé par l'association "Ami, entends-tu ?" dans le cadre du 70e anniversaire de la libération de la France et de la victoire sur le nazisme, rend hommage aux résistants et aux Français libres qui ont dit "non" à la défaite en s'engageant au péril de leur vie, pour leur pays et la liberté. Le but est de transmettre l’histoire de ces jeunes résistants comme exemple d'engagement pour la jeunesse d'aujourd'hui, dans la défense des valeurs qui rassemblent la nation.
Le spectacle "Ami, entends-tu ?" se joue ce vendredi 8 mai et samedi 9 mai, à Paris, dans la cour des Invalides.
"Ami, entends-tu ?", un étrange écho 70 ans après la fin de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le reportage d'Anne Chépeau
Bruno Solo ouvre le spectacle
Le spectacle regroupe une vingtaine de comédiens dont Jean Piat, Thierry Frémont, Jacques Weber, Ana Girardot, Francis Huster, Sarah Biasini et Bruno Solo. Tous sont bénévoles. "L’engagement bénévole, c’était le moins que l’on pouvait faire par rapport à l’engagement viscéral, organique et total qu’ont eu ces jeunes gens, qui ont pris une décision très grave au tout début de la guerre", explique Bruno Solo.
Le comédien ouvre le spectacle avec la dernière lettre qu’un poilu a envoyé à sa femme sur le front, le 18 mars 1916 à Verdun. "Je fais la transition et on voit qu’à la fin du premier conflit les leçons n’ont pas vraiment été tirées et que l’Allemagne humiliée décide de se venger. C’est une manière de montrer que les morts de 1914-1918 n’ont pas aidées à rendre les hommes plus raisonnables, du moins les gouvernants."
Les acteurs, issus du conservatoire, qui jouent les jeunes résistants ont été emportés par l’esprit du spectacle, alors qu’au départ ils n’avaient pas d’idée particulière. "Ils ont été plongés dans cette fameuse question : qu’est-ce que j’aurais fait, moi, dans cette situation, dans ce contexte ? Comment j’aurais réagi ? Cela fait sens et ça nous oblige à réfléchir autrement par rapport à la vie qui est la nôtre", explique Bruno Solo.
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