Souce : TheoThea.com - 20 novembre 2009
Dans la famille recomposée du spectacle, demandez la fille, Salomé, directrice artistique du Ciné 13 Théâtre appartenant à Claude Lelouch ; cherchez ensuite le beau-père, Pierre Arditi pour en solliciter sa demi-soeur, Rachel ; ajoutez, maintenant, aux deux filles réunies, Sarah, celle dont la mère, Rommy Schneider, a fait rêver tout le cinéma français ; enfin voici le garçon de la situation, Benjamin Bellecour, jeune comédien associé à la co-direction de ce charmant petit théâtre de la butte Montmartre.
Rassemblez-les, donc, pour cause d’inventaire et imaginez-leur un père, peintre à la mémoire désormais confuse, face à une ou plusieurs mères, disparues en conjectures.
Dans ce jeu de rôles fort complexe, l’une d’entre eux sera leur Pygmalion, à la fois auteur et metteur-en-scène en quête d’une généalogie en trompe-l’oeil avec laquelle, pour le pire ou le meilleur, tous vont devoir jouer à cache-cache.
En effet, qu’est-ce qu’ils pourraient attendre de ce week-end passé en villégiature d’une genèse dont les tenants et aboutissants leur échappent des mains dès qu’ils croient pouvoir s’en emparer ?
«Être heureux» quoiqu’il advienne de la découverte ou non de la vérité, voilà bien l’esquisse du programme à leur souhaiter.
Ainsi déchaînés du poids originel, Sarah Biasini, Rachel Arditi et Benjamin Bellecour vont se livrer à un véritable numéro de music-hall alors qu’au jeu des chaises musicales, chacun va prendre son tour du talent commun à tous.
En maître de cérémonie, Salomé Lelouch pourra les diriger sur les flots de la tourmente analytique, quelque part entre mères et père, tentant de les éloigner loin des tentations magnétiques du passéisme fallacieux.
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