Source : France 5 - 30 septembre 2023
L’actrice Diane Kruger raconte Romy Schneider dans un documentaire, Anthony Delon restera pour son livre sur le clan Delon qui va bientôt devenir une série.
15h39 dans Télévision - Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Ickeboo sur YouTube
NDLR : Je ne connaissais pas ce documentaire... Et vous ?
Merci Ickeboo pour ce partage !
08h32 dans Télévision - Romy | Lien permanent | Commentaires (1)
A guetter à l'automne sur Canal+Docs : documentaire "Elle parle d'Elle : Diane Kruger raconte Romy Schneider" !!
Source : Variety - 19 novembre 2022
Diane Kruger s'associera au leader français de la télévision payante Canal + pour jouer dans un documentaire d'une heure retraçant la vie et la carrière de Romy Schneider, dont la production devrait commencer la semaine prochaine.
Produit par Canal+ Docs et réalisé par Marjory Déjardin, le film fait partie d'une série plus large intitulée "Elle parle d'Elle", qui met en scène des stars contemporaines explorant la vie d' icônes du XXe siècle, créant échos entre les deux sujets. Les épisodes précédents ont trouvé Carole Bouquet retraçant les pas de Coco Chanel, par exemple.
"[Romy Schneider] était vraiment la raison pour laquelle je voulais devenir acteur et étudier le théâtre en France", a déclaré Kruger à Variety lorsdu Festival du film de Marrakech. "Il y a une sorte de parallèle entre ma propre vie et d'où je viens, donc ça devrait être intéressant." [...]Ce projet documentaire verra Diane Kruger interviewer les fans et la famille de Romy Schneider. [...]
06h16 dans Télévision - Romy, Télévision - Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
«Les Choses de la vie», «La Guerre du feu», «La Grande Bouffe»... Les musiques de films du compositeur Philippe Sarde ont marqué nos vies et l'histoire du cinéma français. Une anthologie de ses oeuvres sort à l'occasion de ses 50 ans de carrière.
Présentation : Patrick Simonin.
20h01 dans Télévision - Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Présenté par : Mélanie Taravant
Quarante ans après sa mort, Romy Schneider continue de fasciner. De ses films à sa vie tragique, c’est toute sa personnalité qui semble impliquée dans un destin funeste.
Le biographe Bernard Pascuito démarre de la dernière année de la vie de l’actrice marquée par le décès accidentel de son fils pour remontrer aux sources de son drame. Un père peu présent, une mère proche du régime nazi étouffante, sa rencontre et sa séparation brutale d’avec Alain Delon, ses maris, ses tournages, ses choix de carrière, jusqu’à sa mort mystérieuse.
La dernière vie de Romy Schneider nous sera racontée ce soir Bernard Pascuito, biographe, auteur de "La dernière vie de Romy Schneider"
14h07 dans Télévision - Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
NDLR du vendredi 20 mai - 12h30 :
Et si (comme moi) vous n'avez pas la patience d'être à ce soir, vous pouvez déjà visionner le documentaire ici :
https://www.france.tv/documentaires/art-culture/3381163-romy-femme-libre.html
Mon avis : L'un des meilleurs documentaires depuis des années ! Beaucoup d'images et de photos inédites !
Certains anciennes images ont été colorisées pour l'occasion. Un documentaire exhaustif et impartial qui nous faire (re)découvrir l'actrice (avant tout).
21h00 dans Télévision - Romy | Lien permanent | Commentaires (2)
Emission présentée par Célyne Baÿt-Darcourt
40 ans après sa disparition, Lucie Cariès et Clémentine Deroudille rendent hommage à l’icône Romy Schneider dans un documentaire sur France 3.
"Info Médias" sur France Info - 20 mai 2022
Présenté en avant-première au Festival de Cannes, "Romy, femme libre" raconte la femme qui se cachait derrière la star. De ses débuts à 15 ans dans "Les lilas blancs" à son dernier film "La passante du Sans-Souci", ce film signé Lucie Cariès et Clémentine Deroudille (également commissaire de la rétrospective consacrée à la comédienne à la Cinémathèque française) retrace un parcours hors du commun. On découvre la passion de Romy Schneider pour le cinéma dès son plus jeune âge : "Elle a une très haute opinion de son métier. Elle est d'abord et avant tout comédienne. Elle y revient toujours, c'est en elle. Elle s'inscrit évidemment dans une lignée parce que ses parents étaient tous les deux comédiens. Mais du côté paternel, ça remonte à plusieurs générations. Sa grand-mère, c'était la Sarah Bernhardt de l'Empire austro hongrois. Donc c'est vraiment quelque chose qu'elle porte en elle. Et elle ira notamment chercher des rôles avec les dents, littéralement. Il y a des rôles qu'elle veut. Et elle va se battre pour les avoir et cette volonté qu'elle a, c'est quelque chose qu'on raconte assez peu", explique Lucie Cariès.
C’est sa consœur Clémentine Deroudille qui a eu l’idée de l’angle du documentaire, elle voulait mettre en avant le besoin de liberté, d’indépendance de Romy Schneider : "A plusieurs reprises, elle va quitter des pays, quitter des hommes et tout recommencer ailleurs. Elle a un courage absolument dingue. Quand elle quitte l'Allemagne à 20 ans pour rejoindre Delon, elle se met tout le pays à dos parce que c'est la trahison ultime de "Sissi". Déjà elle ne voulait pas faire le 4e volet de la saga, mais en plus elle va rejoindre un Français ! C’est une femme extrêmement courageuse et déterminée. Elle va revenir en Allemagne pour l'homme qu'elle aime, Harry Meyen, qui sera le père de son fils. Elle paye son divorce parce qu'il est marié. Elle apparaît comme la briseuse de ménage. Encore un scandale. Donc elle rentre à peu près dans le rang. Elle s'installe, elle fait un enfant, mais elle repart quand même. C'est plus fort qu'elle".
17h58 dans Télévision - Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Festival de Cannes - 18 mai 2022
Dans "Romy, Femme libre", Lucie Cariès remonte le fil de la carrière de Romy Schneider à l’aune de ses choix professionnels et sentimentaux. Au travers de ce documentaire fourmillant d’archives où l’iconique actrice se raconte, la cinéaste décrit la femme indépendante, déterminée et solaire qu’elle était.
Vous cosignez "Romy, Femme libre" avec Clémentine Deroudille. De quelle manière s’est engagée votre collaboration ?
Lucie Cariès : Clémentine est aussi commissaire de l'exposition sur Romy Schneider qui se tient à la Cinémathèque Française. Elle a eu l'idée de proposer un film avec un regard nouveau et a contacté Félicie Roblin, productrice chez Zadig, qui s'est tournée vers moi pour que je le réalise.
Qu'entendez-vous par "regard nouveau" ?
Lucie Cariès : Par facilité, nous associons depuis sa mort Romy Schneider à certains de ses rôles et aux drames de sa vie. Et c'est précisément cela que nous avons souhaité casser avec Clémentine. Nous proposons, grâce aux archives, de nous replacer dans sa temporalité et de découvrir à quel point c'était une femme déterminée, courageuse et solaire.
Vous déplacez le regard en revenant sur ses choix, qu'elle assumait quitte à tout bouleverser...
Lucie Cariès : Sentimentalement et professionnellement, elle a toujours été chercher ce qu'elle voulait avec les dents. Elle a quitté des hommes et des pays. Elle a su être dans la rupture à chaque moment important de sa vie.
À quel point son histoire a-t-elle a influencé sa carrière ?
Lucie Cariès : Je ne sais pas si elle allait vers des rôles parce qu’ils faisaient écho en elle. Ce qui intéressait Romy Schneider, c'était d'explorer. Elle avait une telle passion pour son métier qu'elle a eu envie de tout essayer. Elle a d’ailleurs regretté de ne pas avoir pu retourner faire du théâtre, comme avec Luchino Visconti.
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« Avec Luchino Visconti, ils travaillaient ensemble
pour tirer le meilleur d’elle ».
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Est-il celui qui a fait d'elle une comédienne ?
Lucie Cariès : Sans aucun doute. Il l’a lancée vers un chemin très différent en la faisant travailler d'une façon acharnée et en la poussant dans ses retranchements avec une réelle bienveillance. Ils travaillaient ensemble pour tirer le meilleur d’elle.
On associe davantage Romy Schneider à son personnage dans "L'important c'est d'aimer" (1975), d'Andrzej Żuławski...
Lucie Cariès : Romy, c'est avant tout la Rosalie de "César et Rosalie" (1972), le film de Claude Sautet ! La puissance de la rencontre entre ces deux-là a donné lieu à des films absolument intemporels et indémodables. Elle a été beaucoup plus proche du personnage de Rosalie que d'autres rôles parfois terribles qu'elle a pu jouer.
Quel type d'archives avez-vous eu entre les mains ?
Lucie Cariès : J'ai réuni tout ce qu'elle a pu dire à différents moments de sa vie dans des interviews écrites, télévisées ou radiodiffusées. Certains moments sont des OFF. J'ai utilisé certains extraits pour les mettre dans la bouche de Swann Arlaud, qui prête sa voix pour le commentaire du film. J'avais douze ans quand elle est morte et j'ai essayé de m’en délester pour la redécouvrir.
Comment la collaboration avec Swann Arlaud s'est-elle nouée ?
Lucie Cariès : Cela fait des années que j'aime sa voix et je m'étais noté de penser à lui, un jour, pour un film. J'avais très envie que ce soit un homme jeune et moderne, qui assume d'être vulnérable parfois, et qu'on ait la sensation d’une discussion de comédien à comédien. Il ne fallait pas qu'il soit amoureux d'elle, mais dans une sorte de proximité qui n’aille pas trop loin.
15h02 dans Télévision - Romy | Lien permanent | Commentaires (2)
Source : Le Mag du Cinéma - 19 mai 2022
Difficile de parler de la vie de Romy Schneider sans la placarder dans le sempiternel cliché du "destin brisé". Le documentaire Romy, femme libre de Lucie Cariès opère un virage à 360 degrés. En interrogeant le mythe "Romy Schneider", la cinéaste offre à la comédienne un magnifique écrin posthume qui lui permet de (ré)affirmer sa modernité autant que sa liberté.
(Dé)construire le mythe de la star
Cannes. Jour 2. En cette matinée ensoleillée du jeudi 17 mai 2022, alors que la Croisette peine à se remettre de la présence de Tom Cruise, venu la veille présenter la suite du mythique "Top Gun", le public cannois a eu la chance de découvrir le documentaire de Lucie Cariès. Magiquement intitulé "Romy, femme libre", le documentaire s’attache à déconstruire le mythe (malheureux) qui colle à la peau de l’actrice.
D’entrée de jeu, le documentaire casse les codes qui ont jusqu’ici prévalu dès lors qu’il était question de raconter la vie de la comédienne. Si la vie personnelle de Romy Schneider n’a cessé de fasciner, Lucie Cariès refuse le traditionnel misérabilisme que l’on associe au destin de la star. "Cela fait 40 ans qu’on nous la raconte, qu’on se la raconte sous l’angle du déterminisme, du drame annoncé, et c’est sûr qu’il y a eu drame, mais ce n’est tellement pas que cela Romy Schneider ! Or, on oublie qu’elle est vraiment une femme extrêmement combattante[1]" explique Lucie Cariès.
"Redonner la parole" à la femme derrière l’actrice
"Je désirais avancer en même temps qu’elle. Pour ce faire, j’ai essayé de me situer à l’intérieur de sa temporalité. Je voulais vraiment lui redonner son point de vue" ajoute la réalisatrice. Lucie Caries redonne la parole à une femme trop souvent spoliée par une narration médiatique avide de la classer dans la catégorie (rentable) des "destins brisés". Nous y (re)découvrons ainsi la vie d’une femme qui ne manque pas de panache. Tour à tour épouse modèle ou signataire d’un manifeste pro-avortement, Romy Schneider n’aura cessé de (se) (dé)jouer des critiques comme des classifications.
Ni féministe ni antiféministe, l’actrice est un véritable "électron libre" qui, selon les mots de Lucie Cariès, refuse les étiquettes, mettant sa liberté au-dessus de tout. Le documentaire brosse le portrait d’une femme qui a fait de l’indépendance une exigence personnelle autant qu’artistique, et ce, à une époque où l’autonomie (financière et sexuelle et affective) des femmes constitue encore un débat de société.
"Romy, femme libre" mêle des images d’archive, pour la plupart inédites, qui donnent à voir une autre facette d’une actrice que l’on croit trop souvent connaître (à tort). Lucie Cariès tient à effacer cette collusion fallacieuse entre la femme et l’icône, l’actrice et son rôle. "Il y a eu une espèce de confusion, encore une fois, par les drames qu’elle a traversés à la fin et aussi par les rôles qu’elle endossait, au bout d’un moment parce qu’elle est devenue une tragédienne au sens noble du terme. Il y a eu une espèce de confusion entre sa vie et ses rôles". Le documentaire renouvelle la réflexion (ancienne) sur le pouvoir de l’image et sa puissance identificatrice. Si "le cinéma, c’est la vie" comme l’affirmait François Truffaut, il ne saurait se confondre avec elle.
Rosalie pour toujours
"Romy, femme libre" permet d’opérer un recul salutaire sur notre rapport aux acteur.trice.s. Par le choix des images, autant que par le soin du montage, Lucie Cariès décortique le mythe ou plutôt la construction de l’icône (féminine) cinématographique. La misogynie criarde qui se dégage de certains extraits n’est pas sans faire écho à celle qui agite encore (très largement) la scène médiatique actuelle. Ce faisant, la réalisatrice va à contre-pied des normes narratives traditionnelles (et sexistes) en s’éloignant de l’objectification attendue. "J’ai voulu me débarrasser de la beauté de Romy Schneider. C’est pour cela que j’ai souhaité commencer le documentaire par la phrase "Cela commence toujours par sa beauté". Une fois qu’on a posé cela, on peut rentrer dans notre histoire".
Ce choix de mise en scène permet, ainsi, d’explorer plus largement le lien qui nous unit à l’actrice. En interrogeant nos a priori sur Romy Schneider, le documentaire questionne du même coup les frontières entre le privé et le public, l’image et la réalité. Romy Schneider devient, en somme, par la force des images, la vectrice d’une réflexion autour du star-system d’hier et d’aujourd’hui.
"Quoi qu’elle joue, Romy Schneider, de toute façon, elle te donne" évoque, dans un sourire, Lucie Caries. Romy Schneider n’est ni une icône de papier glacé ni une plate antonomase, elle est un être dont la présence, la liberté et le talent continuent d’irradier notre quotidien. Ne dit-on pas que les étoiles ne meurent jamais ?
Berenice Thevenet
[1] Tous les propos en italique ont été recueillis lors d’une interview à l’occasion du Festival de Cannes le jeudi 19 mai 2022.
10h42 dans Télévision - Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Diffusion de ce documentaire inédit le
mardi 24 mai 2022 sur TMC à 21h15
Actrice sublime et audacieuse à la carrière phénoménale, disparue il y a 40 ans, Romy Schneider fascine toujours. Pour preuve, la rétrospective et l’exposition que lui consacre la Cinémathèque française. Les films, pièces et livres qui lui sont dédiés, les rediffusions de "Sissi" ou le succès surprise de "La Piscine" à New-York, l’été dernier.
Pour preuve aussi, les nombreuses personnalités qui témoignent dans ce film : Elsa Zylberstein, Clotilde Courau, Mathilda May, Julie Gayet, Marie Gillain, Audrey Dana, Géraldine Danon, Costa-Gavras, Serge Bromberg, Catherine Hermary-Vieille... Ils racontent l’actrice passionnée et charismatique qui les a marqués ou inspirés, reviennent sur ses rôles iconiques, se remémorent des moments partagés...
Alain Delon non plus n’a pas oublié celle qu’il a tant aimée.
[La vidéo de la bande-annonce a été supprimée pour raison de droits d'auteur]
07h59 dans Télévision - Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Elle est une des plus grandes actrices du 20ème siècle et l'on considère qu'avec elle, c'est l'invention de l'actrice moderne en Europe. Romy Schneider, c'est un destin intense, une voix, une liberté de parole avant l’heure.
Depuis le mois de mars, elle est aussi la toute première femme exposée à La Cinémathèque française. Portrait d'une collectionneuse et biographe parisienne de 72 ans, Sylviane Pommier. Une centaine des clichés de son immense collection personnelle ont servi de base pour l'exposition qui raconter sa vie à travers les plus belles photos de ses tournages
Equipe : D. Morel / T. Watine / J. Raharison / T. Guiet
08h00 dans Télévision - Romy | Lien permanent | Commentaires (3)
Source : Arte - 03 avril 2022
Idoles et nouvelles figures de l’héroïsme
(Extrait)
Avec la guerre en Ukraine, la notion de héros fait un triste retour dans l’actualité. Bianca Hauda rencontre la performeuse Tini Trampler à Vienne. Egalement dans ce numéro, du théâtre qui s’intéresse aux héros du quotidien et du cinéma qui mise sur les anti-héros. Enfin, alors que le sociologue Ulrich Bröckling parle d’ère "post-héroïque", l’impératrice Sissi et la comédienne Romy Schneider sont devenues de véritables idoles.
[...]
Les idoles d’aujourd’hui, ce sont les stars de la pop et les célébrités. À Vienne, l’impératrice Elisabeth d’Autriche a droit à un véritable culte, et il existe même un musée Sissi. Les films avec Romy Schneider ont fait de la monarque un mythe. Quant à la comédienne, c’est son incarnation de Sissi qui l’a rendue immortelle. À l’occasion du 40e anniversaire de la disparition de l’égérie de Claude Sautet, une grande rétrospective lui est consacrée à Paris.
[...]
14h34 dans Télévision - Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
William Leymergie a reçu Henry-Jean Servat à l'occasion de la ré-édition du livre "Romy, la légende".
Le 15 janvier 2022 :
NDLR : Vous pouvez voir mon avis (en vidéo) sur ce livre sur la note du livre !
20h00 dans Télévision - Romy | Lien permanent | Commentaires (4)
Source : Télé Loisirs - 09 avril 2021
Dans un épisode de la série documentaire "Les Amants de l'Histoire" disponible sur Salto, est raconté le début de la relation entre Alain Delon et Romy Schneider. Une rencontre qui fut loin d'être un coup de foudre !
Disponible sur la plateforme Salto, la série documentaire "Les Amants de l'Histoire" raconte l'histoire du XXe siècle au travers de relations amoureuses entre célébrités. Dans le cinquième épisode, intitulé La France des années 1960, on en apprend plus sur les débuts de l'idylle entre les comédiens Alain Delon et Romy Schneider à la fin des années 1950.
Alain Delon et Romy Schneider, la petite vingtaine, se sont rencontrés quasiment par hasard. "C'est le destin qui a provoqué leur rencontre", explique ainsi dans le film le journaliste Jean-Pierre Lavoignat, auteur d'une biographie de la comédienne allemande. A l'époque, Romy Schneider est déjà une star. Elle n'a pas encore 20 ans mais a tourné trois épisodes de la saga cinématographique "Sissi" qui ont fait d'elle quasiment la première star européenne. De son côté, Alain Delon, à peine 23 ans, est un jeune acteur qui monte. On propose à Romy Schneider, qui doit tourner un film français, "Christine", de choisir son partenaire. Parmi les photos de acteurs qu'elle reçoit, elle désigne, sans le connaître, Alain Delon.
Le rapport de force entre Alain Delon et Romy Schneider se transforme en rapport de séduction
La première rencontre a lieu sous l'œil des photographes, en avril 1958, sur le tarmac de l'aéroport d'Orly, les producteurs ayant demandé à l'acteur d'aller accueillir la star. Timide, Alain Delon est accompagné de son ami Jean-Claude Brialy. C'est loin d'être le coup de foudre entre les deux comédiens : Alain Delon n'aime pas le côté bourgeois de Romy Schneider tandis qu'elle lui reproche de ne pas être maîtrisable, d'être en retard sur le tournage… "Ce qui sera le nœud de leur histoire semble-t-il, est un bal organisé autour de la production du film à Bruxelles où ils vont tous les deux", raconte Jean-Pierre Lavoignat.
Pendant le voyage, le rapport de force se transforme en rapport de séduction. La suite de leur histoire, on la connaît : les comédiens tourneront ensemble (entre autres le film "La Piscine"), par amour pour Alain Delon, Romy Schneider refusera de faire le quatrième film de "Sissi", quittera l'Allemagne pour s'installer à Paris et commencera une nouvelle carrière…
par Elisabeth Bommelaer
12h39 dans Télévision - Romy | Lien permanent | Commentaires (0)