Un article paru dans le journal autrichien "Kurier". En voici la traduction mais je n'en suis pas sûre à 100 %... Si vous pouvez faire mieux, je suis preneuse !
La fille de Romy Schneider tourne à Vienne
Sarah Biasini dans une interview pour "Kurier" parle de son bonheur de travailler sur un nouveau film "Nous nous sommes tant haïs".
Le sourire, les yeux brillants - du déjà vu. Et bien non. Car Sarah Biasini est différente que sa mère, Romy Schneider. Tout au moins comme actrice, dit elle dans son interviw pour "Kurier".
KURIER : Vous vous trouvez actuellement à Vienne pour le film "Nous nous sommes tant haïs". Quelles scènes de cette chère histoire franco-allemande tournez-vous ici ?
Sarah Biasini : Des scènes qui déroulent, en principe, dans la ville allemande de Reutlingen. Mais jouer Vienne est merveilleux. J'espère que le public viennois nouspardonnera.
Vous venez pour la quatrième fois ici ?
Oui et cette fois, j'aurai du temps pour flâner et visiter. Après Schönbrunn, je voudrais voir la ville et l'Opéra et manger comme les viennois. Je veux goûter à la salade de pommes de terre.
Vous jouez le premier rôle féminin, Marie. Qui est elle ?
Une femme qui lutte pour l'amour de sa vie. Elle est Parisienne, c'est un soldat allemand - à l'époque difficile du rapprochement des deux nations après la deuxième guerre mondiale. Elle a un enfant de lui et espère que maintenant leur amour sera possible. En plus on doit savoir que des Françaises qui avaient été avec des soldats allemands avaient, après la libération, été rasées, battues et insultées.
Le fond historique du film est la fondation de la communauté européenne pour le fer et l'acier en 1952…
C'est la création de la CEE. C'est pour ainsi dire un film sur l'Union Européenne. Et cela me réjouit, car je me sens une Européenne typique. Mes racines s'étendent sur l'Autriche, la France et l'Italie.
Pour vous, qu'est-ce qu'un européen typique ?
C'est nous, des nations si diverses qui essaient de se réunir. Au lieu de se diviser.
Ils vivent à Paris et ont éprouvé un printemps "torride". Là, les nations ne se sont pas trouvées définitivement.
Que dire ? Paris est une ville que j'aime, où j'ai tous mes amis. J'y vis. Malgré les voitures brûlant l'espoir et les personnes qui la traitent n'importe comment au lieu du respect et de la paix.
A propos : Votre compagnon, Tristan Lecomte, a construit une chaîne, où les produits Fair Trade du tiers-monde sont vendus. Le soutenez vous ?
Naturellement. Bien qu'il n'ait pas besoin de mon aide, il s'en sort très bien sans moi avec une super équipe et son travail est couronné de succès. Mais je soutiens sa philosophie. Fair Trade est un bon alternatif pour l'économie.
Vous avez dit dans une interview, que vous vouliez être perçus comme une actrice différente de votre mère. Comment cela se passe-t-il ?
Maintenant, je suis une autre personne, je choisis les films différemment. Je joue aussi d'une autre manière qu'elle. Ce qui me lui lie à l'actrice, c'est que j'essaie de rester franche et sincère devant la caméra. Et je me donne à 100%.
Cela vous dérange d'être toujours présentée comme "fille de Romy Schneider" ?
Non parce que c'est la vérité. C'est ce que je suis et rien ne pourra le changer.