De Romy Schneider... à Sarah Biasini

Première - N° 378 - Juillet/Août 2008

Article intérieur : * Portfolio : Paparazzi Article total =  10 pages Romy = 1 page 1 photo

Le Magazine - N° 9 & 10 - Juillet / Août 2008

Le dernier numéro du "Magazine" est disponible. Attention, en raison de son importance, certains destinataires habituels ne l'ont pas reçu ! Merci de me contacter par mail. Ce mois-ci un bonus exceptionnel est joint au "Mag" (mais uniquement par envoir courrier).

Pour le recevoir, c'est très simple et gratuit. Pour toute info complémentaire, consultez le QCM du Mag.

Quelques pages de la maquette (17 pages au total) :

Sarah Biasini : « Le secret est dans la sincérité »

Source : Var Matin.com - 31 juillet 2008

Questions à l'actrice Sarah Biasini, la fille de Romy Schneider, qui interprétait Julie de Lespinasse dans la pièce « l'antichambre » de Jean-Claude Brisville, lundi soir au fort de La Bayarde.

Vous arrivez d'Avignon où vous interprétiez en off « Maestro » de Hrafnhildur Hagalin. Lundi, vous étiez sur la scène de Carqueiranne avec « L'antichambre » de Jean-Claude Brisville. Qu'est-ce qui vous a plu dans ces deux pièces ?
Les deux femmes que j'interprète montrent une forte confrontation entre courants de pensée et personnages. Elles proposent des réflexions sur des sujets universels. « Maestro » est une oeuvre contemporaine qui parle des rapports entre l'artiste et le maître. Tandis que « L'antichambre », opposant le progrès au conservatisme malgré les costumes de l'époque, est résolument moderne. Jean-Claude Brisvile manie très bien le langage du XVIIIe siècle. Il le rend audible au public d'aujourd'hui. C'est cette évolution de la femme, qui s'affirme au fur et mesure du temps, que j'ai trouvée intéressante. Mon personnage choisi le chemin de la révolution. C'est universel, comme un apprentissage de toutes les femmes.

Un théâtre en plein air, ça vous plaît ?
Jouer ici est un grand plaisir. Le cadre est magique. C'est le troisième festival en plein air, mais la première fois où l'on joue sans micro. Cela a demandé un effort supplémentaire. Il fallait être encore plus dans le personnage. Il faut de la sincérité. Il n'y a que comme ça qu'on peut être acteur.

Vous êtes ici dans le cadre d'une tournée, quels sont vos projets ?
Je vais profiter un peu de la région, de ma région (Sarah Biasini est née à Gassin ndrl). Puis, après l'été, du 23 au 27 septembre je joue dans la pièce « Personne ne voit la vie de haut » de Martin Crimp, mise en scène par Linda Blanchet. Ensuite, nous commençons en novembre la tournée de « L'antichambre ». La pièce a été filmée récemment et nous avons des projets avec France 3.

Propos recueillis par Ewa Levesque

Coffret 6 DVDs

Coffret DVD 6 volumes comprenant : "César et Rosalie" + "Une femme à sa fenêtre" + "Les choses de la vie" + "Le train" + "La banquière" + "Max et les ferrailleurs"

Editeur : Studio Canal
Nouveauté à paraître, indisponible à ce jour.
Date de sortie : 14 octobre 2008
ASIN: B001D6OKRO

Infos sur : Fnac.fr = 53 euros
Infos sur : Amazon.fr = 40 euros

Le vieux fusil (Best of)

CD audio - BOF des films "Les grandes gueules + "Le vieux fusil"
Films de Robert Enriro
Musique de François de Roubais
Sortie : 3 juin 2003
Nombre de disques: 1
Format: Best of, Bande originale
Label: Emarcy

Prix = 13 euros

Disponible sur : Amazon.fr
Téléchargement sur Fnac Music.fr (Prix = 0,99 euros par morceau)

Pour écouter un extrait musical : Cliquez ici

 

Liste des titres :

1. Les grandes gueules :
   1.  Générique
   2. Christiane
   3. Jackie
   4. Hector
   5. Christiane et Jackie
   6. Les grandes gueules
2. Ho !
   1.  Ho !
   2. Le révolver
   3. François Holin
   4. Bénédicte
   5. Ho ! (version inédite)
3. Les caïds
   1.  Mon ami Thia
   2. Les caids
   3. Alarme et sière
   4. Mon ami Thia
   5. Les caïds
4. Le vieux fusil
   1.  Clara1939
   2. Le vieux fusil 1944
   3. Clara et Julien
   4. La mort
   5. Closerie des Lilas
   6. Radio Rétro
   7. Le vieux fusil
   8. Le vieux fusil (version inédite)
   9. Le vieux fusil (version retenue) 

Hommage à Romy sur Arte

ARTE rendra hommage à Romy Schneider en septembre prochain. Elle aurait fêté ses 70 ans le 23 septembre 2008. Une Soirée Thema exceptionnelle lui sera consacrée, le dimanche 21 septembre avec un film (co-produit par Studio Canal et ARTE) de Frederic Backer (réalisateur austro-anglais de nombreuses fois récompensé) "Romy Schneider, une femme en trois notes".

C’est un portrait inédit et singulier de l’une des plus grandes stars du cinéma – charismatique, élégante et populaire – avec des extraits d’archives et des témoignages inédits de ses proches, célèbres ou moins connus ainsi que ceux de la jeune génération de comédiennes – dont plusieurs ont été récompensées par le Prix Romy-Schneider

Un téléfilm sur Romy Schneider et Alain Delon

Source : Programme TV.net - 29 juillet 2008

NDLR : A noter que le projet initial (articles allemands parus sur le sujet) parlait plutôt de la vie de Romy au cours des années 60's et de sa vie avec Harry Meyen. A suivre.

Un téléfilm allemand, actuellement en préparation, va raconter l'histoire d'amour entre Alain Delon et Romy Schneider. Les deux comédiens s'étaient rencontrés en 1958 sur le tournage du film "Christine". Ils se fiancèrent en mars 1959 avant de se séparer en 1964.

Selon Le Parisien, Alain Delon sera incarné par Guillaume Delorme, jeune comédien français vu à la télévision dans "Louis la Brocante" ou "Soeur Thérèse.com". Choisi lors d'un casting européen, il donnera la réplique à l'actrice allemande Jessica Schwartz (qui incarnera Romy Schneider donc).

Le tournage de ce téléfilm, dirigé par Torsten C. Fischer, débutera le 31 août en Bavière, avant de se poursuivre dans le sud de la France, à Paris et à Cologne.

Julien Thomas

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L’histoire d’amour de Romy Schneider et Alain Delon à la télévision

Source : Télé 7.fr - 29 juillet 2008

Les acteurs Guillaume Delorme et Jessica Schwartz débuteront fin août le tournage de "Romy", une fiction télévisée autour des héros de "La Piscine" de Jacques Deray.

On savait que la vie de l’héroïne de "Sissi" et du "Vieux Fusil" allait faire l’objet d’un film pour le cinéma. Alors qu’Une femme comme Romy sera tourné à partir de 2009 et racontera la vie de la comédienne autrichienne, Le Parisien (article ci-contre) nous apprend qu'une autre fiction, pour la télévision cette fois, s’attachera à l'histoire d’amour de Romy Schneider avec l’acteur français Alain Delon.

Réalisé par l’Allemand Torsten C. Fisher, ce téléfilm, baptisé "Romy", débutera son tournage fin août en Bavière. A 31 ans, Jessica Schwartz, déjà aperçue dans "Le Parfum, histoire d'un meurtrier", campera le rôle titre de cette fiction, aux côtés du jeune Français Guillaume Delorme, 28 ans. Cet habitué de télévision ("La vie devant nous", "Dock 13") sera-t-il à la hauteur ?

Qu’en pense Alain Delon ? N’aurait-il pas préféré laisser son fils Anthony reprendre son rôle ? *

Rappelons que l’acteur français a rencontré la belle Romy en 1958 sur le tournage de "Christine". Agés respectivement de 23 et 20 ans, les deux comédiens ont même été fiancés avant de se séparer 4 ans plus tard dans la vie mais pas à l’écran. On les retrouvera en effet en 1968 dans "La piscine".

C’est cette histoire d’amour vécue entre Paris, le sud de la France et la Bavière que retracera cette fiction prochainement sur vos petits écrans.

* NDLR : pffff... N'importe quoi... Comme si Anthony accepterait d'interprêter son propre père... D'autant qu'il est déjà trop âgé !

Romy Schneider et Alain Delon... on a trouvé leurs sosies !

Source : Pure People.com - 29 juillet 2008

Nous vous avons déjà évoqué, notamment dans notre dossier consacré aux prochains biopics, le film qui allait se tourner autour de la vie de Romy Schneider, intitulé "Une femme comme Romy".

Nous vous avions alors appris que Josef Ruznak réaliserait le film à partir de février 2009 et que la magnifique actrice autrichienne Yvonne Catterfeld (dont la ressemblance avec Romy est plus que troublante) interpréterait le rôle-titre. Les autres personnages ayant été confiés à Raphaël Personnaz (La faute à Fidel) pour le rôle d'Alain Delon, Jean-Hugues Anglade pour celui de Claude Sautet, Richaud Valls pour celui de Jean-Claude Brialy et Clément Sibony pour celui de Daniel Biasini.

Mais ce que l'on ne savait pas, c'est qu'un autre projet, destiné à la télévision cette fois, autour de la vedette de Sissi et de L'important c'est d'aimer, était également sur les rails. En effet, Torsten C. Fischer réalisera une fiction qui mettra en lumière l'histoire d'amour liant Romy à Alain Delon, nous apprend Le Parisien.

C'est l'acteur français Guillaume Delorme, 28 ans, qui incarnera la star française. Le jeune comédien français est un habitué des rôles à la télévision, puisqu'on a notamment pu le voir dans les feuilletons "Louis la brocante", "Soeur Thérèse.com" ou "La vie devant nous", mais également au cinéma dans "Un château en Espagne", d'Isabelle Doval (la femme de José Garcia).

Il jouera face à la comédienne allemande Jessica Schwartz, qui a été choisie pour camper Romy. Le téléfilm se concentrera sur l'histoire d'amour des deux stars, qui se sont rencontrées pour la première fois en 1958 sur le tournage de Christine. Alain avait alors 23 ans. Romy, 20. Et le coup de foudre mutuel fut immédiat. Fiancés dans la foulée, médiatisés internationalement et séparés par la suite, les deux destins liés se retrouveront au fil des ans, notamment en 1968 pour barboter dans la magnifique "Piscine" de Jacques Deray.

Le tournage de ce téléfilm démarrera à la fin du mois prochain en Bavière, et se poursuivra à la rentrée dans le sud de la France et à Paris.

Et Alain Delon, il est au courant ? Un acteur qui va l'incarner de son vivant et il n'a pas son mot à dire ?

Affaire à suivre...

Revival Romy

Source : Obstyle.com - 29 juillet 2008

L’actrice Romy Schneider est au cœur de deux projets, l’un pour le cinéma, l’autre pour la télévision. Dans le premier, elle sera interprétée par Yvonne Catterfeld, une Autrichienne qui lui ressemble étonnement. On murmure qu' Eva Greene et Angelina Jolie auraient été recalées... Josef Ruznak a aussi choisi Raphaël Personnaz pour le rôle d'Alain Delon, Jean-Hugues Anglade pour celui de Claude Sautet, Richaud Valls pour celui de Jean-Claude Brialy et Clément Sibony pour celui de Daniel Biasini (NDLR : voir les photos ci-dessous, dans l'ordre cités par l'article). Le tournage commencera en février 2009.

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Le second projet est un téléfilm réalisé par Torsten C. Fischer. Le tournage débute dans quelques semaines en Bavière, et se poursuit dans le Sud de la France. L’objet du film est de raconter la rencontre entre Romy Schneider et Alain Delon. Cette fois ci les rôles sont tenus par l’Allemande Jessica Schwartz et le Français Guillaume Delorme, habitué des petits écrans. Sarah Biasini doit être fière...

C.R.

NDLR : A noter que si Sarah a été consultée sur le film "ciné", elle n'a jamais donné son accord pour le téléfilm...

Sissi face à son destin

Captures d'écran - Part 6

"Maestro" : présentation du spectacle

Source : Acte 2.fr - Juillet 2008

Quelque part dans une ville d'Europe du Nord, vivent Anna et Paul. Tous deux sont guitaristes, tous deux ont été les élèves d'un Maestro internationalement célèbre. Lorsque ce dernier débarque dans leur vie, c'est toute leur intimité qui en est bouleversée. Peu à peu, nous comprenons que les liens entre Anna et le Maestro sont devenus des entraves qui vont pervertir la vie du couple. La musique qui, tout au long de la pièce, est synonyme de rêve, d'épanouissement, de grandeur, mais aussi d'envie, de conflit et de douleur, va servir de révélateur des sentiments profonds de ces trois personnages.

« Ce texte a été pour moi une véritable découverte. La réflexion de l'auteur sur le monde musical trouve son écho dans notre univers théâtral. Maestro, un maître, un maître à penser ? Jusqu'à quel point un pédagogue peut-il influencer la vie de son élève, le manipuler, le déstabiliser ? Cette pièce est un huis-clos psychologique intense, à la langue contemporaine qui nécessite un engagement total de ses interprètes. Un pur bonheur de direction d'acteurs. » Christophe Lidon

Considéré comme l'un des metteurs en scène les plus doués de sa génération, Christophe Lidon a dernièrement mis en scène, notamment : « L'Antichambre » de Jean Claude Brisville, « L'Arbre de joie » avec François Berléand, Maruschka Detmers et François-Xavier Demaison, « Soie » d'Alessandro Barrico avec Samuel Labarthe et « Oscar et la Dame rose » d'Eric-Emmanuel Schmitt avec Danielle Darrieux. En septembre 2008, il mettra en scène « Le Diable rouge» de Antoine Rault avec Claude Rich au Théâtre Montparnasse.

Maestro

Samedi, visite éclair dans la superbe ville d'Avignon où l'on croise Sarah sur de nombreux murs et poteaux. C'est une très jolie ville, très vivante (durant le festival en tout cas !) avec des comédiens qui se promènent, costumés et grimés, dans toute la ville, déclamant leur publicité ou remettant des affichettes. Au détour d'une rue, on croise aussi Steve Suissa (NDLR : Steve Suissa a mis en scène Sarah et Olivier Sitruk dans "Pieds nus dans le parc") qui discute devant "Le chien qui fume" où joue Olivier Sitruk dans "L'effet papillon"...

Petit cadeau : téléchargez l'affiche de la pièce (format 20 x 30 cm). Mais si vous prenez cette photo, merci de prendre également la peine de laisser un petit mot sur cette note, comme cela, le plaisir sera partagé...

Mon avis sur la pièce : Sarah Biasini et Jean-Pierre Bouvier (mais pourquoi les acteurs sont toujours plus petits dans la vraie vie ?) forment un duo très fort. Leurs retrouvailles s'accompagnent de nombreux souvenirs, souvent douloureux ...

• Sarah se donne à fond, comme d'habitude, et interprète une Anne toute en émotion avec une sensibilité à fleur de peau et qui gère mal cet élément perturbateur dans sa vie qu'elle croyait maîtriser.
• Jean-Pierre Bouvier, homme extrèmement charismatique, joue son rôle de "Maestro" à merveille et mène tout son petit monde à la baguette et nous entraîne là où il veut... Superbe !
• Mon petit bémol sera pour Thomas Joussier qui ne m'a pas toujours convaincue dans son interprétation de Paul, le compagnon d'Anna : d'abord, il paraît trop vieux pour le rôle (mais bien entendu, il ne s'agit que de mon opinion...) et puis il m'a semblé que le ton n'était pas toujours très juste. Les émotions passaient mal...

Conclusion... Quoi qu'il en soit c'est avec un grand bonheur que nous pourrons retrouver cette pièce en 2009 sur Paris ! Il est très probable qu'elle sera jouée au Théâtre de la Gaîté Montparnasse (14e) où on eu lieu les répétitions.

Vous aussi, vous avez vu la pièce ? N'hésitez pas à nous donner votre avis !

Elle - N° 3264 - 19 juillet 2008

Article intérieur : * Remake mode 1 page 2 photos NDLR : il ne s'agit pas vraiment d'un article mais j'ai trouvé assez rigolo la liaison du retour de la mode fin 60's avec Romy dans "La piscine"...

Ils portent un nom célèbre et se sont fait un prénom

Source : La Provence.com - 13 juillet 2008

Sarah Biasini, la fille de Romy Schneider, la petite-fille du réalisateur Claude Zidi ou encore le petit-fils du clown Achille Zavatta jouent pour la première fois dans le Festival

[...]

Sarah Biasini, fille de Romy

Ce sont les choses de la vie. Sarah Biasini, fille de Romy Schneider, s'est finalement décidée à embrasser la carrière de comédienne. "Longtemps, je me suis interdit de faire ce métier. Et puis à 23 ans, je n'ai pas voulu passer à côté de ma vie." Et d'ajouter: "Je voulais apprendre tranquillement le métier, ne pas redouter l'étiquette." Ainsi parle la demoiselle au sourire et au regard éclaboussés de soleil qui nous ramènent, quelques décennies en arrière, aux belles heures du cinéma français, de Claude Sautet à Jacques Deray.

Mais à 31 ans, Sarah Biasini pense, elle, à Bertrand Tavernier ou Christophe Honoré avec qui elle aimerait tourner même si elle déclare ne vouloir jamais trop s'éloigner du théâtre. À l'affiche du festival d'Avignon pour la première fois, on peut la voir dans une pièce de Christophe Lidon au côté de Jean-Pierre Bouvier et Thomas Joussier, dans une pièce de l'Islandaise Hagalin Hrafnhildur "Maestro". Elle joue le rôle d'Anna, guitariste virtuose, qui entretient des liaisons dangereuses avec un guitar heroe. Une première expérience "dans une Mecque à la fois impressionnante et stimulante" qu'elle entend vivre pleinement.

[...]

Festival d'Avignon : un tour dans le off

Source : Les Echos.fr - 25 juillet 2008

Parmi les mille spectacles de la manifestation marginale, une première sélection : les pièces interprétées par Sarah Biasini et Jean-Pierre Bouvier, par Jean-Paul Farré et par Marc Berman.

Dans cette surproduction de spectacles, le spectateur du Festival off va plus naturellement dans les salles qui ont un passé, donc une actualité qui bénéficie de l'aura de ce passé. Chez Gérard Gélas, par exemple, au Chêne noir, dont le directeur convoque les ombres rageuses de Léo Ferré et Antonin Artaud. On y joue, notamment, l'un des principaux succès du off, «Confidences à Allah», mis en scène par Gélas, sur lequel nous reviendrons. Dans l'immédiat, saluons le «Maestro» de l'Islandais Hrafnhildur Hagolin, où Christophe Lidon a réuni Sarah Biasini, Jean-Pierre Bouvier et Thomas Joussier.

«Maestro» est un affrontement entre musiciens. Un jeune couple de guitaristes voit arriver leur grand maître, celui qui les a formés et qui vient séduire à nouveau la jeune femme. Et ce gourou joue plusieurs jeux à la fois, en manipulateur-né. Le spectacle convainc par l'habileté de la mise en scène, qui s'attache aux sentiments voilés de chacun. Thomas Joussier s'affirme dans la discrétion. Le duo entre Sarah Biasini et Jean-Pierre Bouvier est éclatant et souterrain : la première parcourt une riche gamme d'émotions, dessinant avec sûreté la faiblesse et la force d'un être tout en sensibilité ; le second s'empare avec une superbe rouerie de l'ambiguïté de ce roi de l'abus de confiance. Ce moment, conçu par un scénariste virtuose, est un délectable concert d'âmes en eaux troubles. (Chêne noir, 15 heures).

[...]

Gilles COSTAZ

Sarah Biasini grandit sur scène

Source : Le Parisien.fr - 21 juillet 2008

La belle personne que voilà ! Dans « Maestro », au Théâtre du Chêne Noir à Avignon, Sarah Biasini joue une musicienne en déroute, un oiseau blessé. Dans la vie, dès la scène quittée, la jeune femme redevient lumineuse, douce, à l'écoute quand c'est elle, en théorie, qui devrait se raconter. Dire quelle comédienne elle devient, au fil des pièces, de la série télévisée « Julie, chevalier de Maupin », il y a quatre ans, à « l'Antichambre » l'année passée sur les planches.

« J'ai laissé échapper mes doutes »
Le regard du public évolue avec elle : plus le temps passe et plus la curiosité envers la fille de Romy Schneider se transforme en un intérêt sincère pour une artiste singulière parmi tant d'autres. A 31 ans tout juste, Sarah Biasini continue de grandir, de se faire. Elle se façonne par le travail. « Le thème de Maestro , c'est comment trouver la confiance. Moi, je n'aurai jamais fini d'en manquer et d'en trouver. Christophe Lidon, le metteur en scène, a cherché à me plonger dans un état particulier. Avec lui, j'ai laissé échapper mes doutes. » Mettre ses propres failles au service d'un personnage, l'astuce a fait ses preuves depuis les débuts de l'histoire du théâtre. Sarah Biasini n'y recourt plus qu'au minimum : « L'expérience aidant, les larmes viennent maintenant plus facilement. C'est une affaire de concentration. Pendant une heure et demie, se dire qu'il n'y a rien de plus important que ce qu'on joue. »

Sur les planches, en jean, chaussettes et tee-shirt, comme n'importe quelle étudiante dans son studio, Sarah Biasini partage son désarroi avec Thomas Joussier et fait face au « Maestro ». Jean-Pierre Bouvier oppose pertinemment son expérience et son assurance à la jeunesse du couple. Lors d'une scène clé, Sarah-Anna se rebelle enfin contre le maître et toute la salle retient son souffle. Un moment rare pour une pièce tout juste créée, et dont Sarah se réjouit. « On perçoit l'écoute du public... Bon, si on est paranoïaque, on se dit qu'ils dorment ! » Une fois le rideau retombé, l'humour et l'humilité reprennent leurs droits dans le discours de la comédienne. « Faire Avignon pour la première fois dans ces conditions-là, c'est du caviar. Un baptême dans du coton. » Pourvu qu'à son cinquantième festival elle soit restée la même !

Jusqu'au 27 juillet au Théâtre du Chêne Noir dans le cadre du festival off d'Avignon.
Tél. 04.90.82.40.57.

Caroline Andrieu

La banquière

Essai des costumes de Jacques Fonteray par Romy Schneider. Cliquez sur le lien pour (re)découvrir Jacques Fonteray

Stars Story - N° 3 - Juillet/Août 2008

Magazine entièrement consacré à Romy Schneider : * Romy aurait eu 70 ans en septembre... 47 pages 62 photos Disponible à la commande sur Journaux.fr NDLR : Vous n'avez pas trouvé ce numéro ? No stress... A toutes fins utiles, sachez que ce numéro est EXACTEMENT le même (intérieur) que le numéro 2 de "France People" paru en février 2008... (ci-dessous, les photos "France People")

 

Ludwig

Le numéro 12 de la collection "les plus grands films de Romy Schneider en DVD" est disponible chez tous les marchands de journaux depuis le 18 juillet et en abonnement sur ma collection.fr au prix de 13 euros

Contient :

• "Ludwig ou le crépuscule des dieux", le film (version intégrale)
• Bonus : -
• Fascicule : Analyse du film : L'homme qui ne voulait pas être roi - Les artisans du cinéma : Luchino Visconti, le réalisateur - On l'appelait Romy... : le retour de Sissi - Casting de rêve : un casting international - Parenthèse historique : Louis II de Bavière - Zoom sur la production : Résurrection d'un chef d'oeuvre - Fiche Technique
• Prochain numéro : Portrait de groupe avec dame

L'été au cinéma : Hommage à Dieppe

DSN - Dieppe Scène Nationale

• Dimanche 31 août à 20h30
  "La Mort en direct" de Bertrand Tavernier (1980 - 2h08)
  avec Romy Schneider, Harvey Keitel, Harry Dean Stanton
• Dimanche 31 août à 18h30
  "Les Choses de la vie" de Claude Sautet (1970 - 1h28)
  avec Michel Piccoli, Romy Schneider, Lea Massari
  Prix Louis Delluc 1969

"C'est mon Avignon" par Sarah Biasini

Source : Blogs Première.fr - 22 juillet 2008

A l’affiche dans Maestro, mise en scène par Christophe Lidon, Sarah Biasini nous raconte son premier Avignon…

Frédéric Andreau

Au Chêne Noir en Avignon : "Maestro" avec Sarah Biasini

Source : Vaucluse Matin.com - 10 juillet 2008

Anna et Paul sont tous deux guitaristes, anciens élèves d'un maestro célèbre. Lorsque ce dernier débarque dans leur vie, il ne tarde pas à se livrer à un étrange jeu de démolition du couple. C'est toute leur intimité qui en est bouleversée... L'oeuvre, une histoire vraie écrite comme une partition musicale par l'Islandaise Hagalin, sonde les rapports amoureux et les interrogations intimes.

Le spectateur est pris dans une sorte de huit clos psychologique, pervers et intense. Il passe par différentes émotions sans voir le temps passer. Les trois acteurs sont justes et généreux : énormes ! Jean-Pierre Bouvier, prix Gérard Philippe et ancien grand pensionnaire de la Comédie Française, est un Maestro manipulateur.

Thomas Joussier nommé Molière de la révélation en 2002 donne à Paul tout le relief nécessaire à son double jeu. Quant à Sarah Biasini, fille de Romy Schneider, Molière de la révélation en 2008, il n'y a aucun doute, elle joue à la perfection et se trouve à la veille d'une grande carrière. Maestro s'annonce comme un événement du festival. La mise en scène est signée Christophe Lidon.

"Maestro" avec Sarah Biasini

Source : Blog Première.fr - 14 juillet 2008

On l’annonçait comme l’une des pièces les plus attendues du Off. On a donc pas traîné pour y aller.

Attendue pourquoi ?
Pas pour l’affiche ça c’est sûr. Je mets au défi quiconque de me trouver plus grande kitcherie parmi les affiches avignonnaises. Quoi que… il y a quelques spécimens qui valent le coup d’œil (d’ailleurs amateurs soyez à l’affût, je compte me consacrer à ce sujet dans les jours à venir). Pas pour l’affiche donc… mais plutôt pour les têtes d’affiches. Car derrière la kitchissime rose rouge, la fille qui vous regarde de biais là, en filigrane blanc, c’est Sarah Biasini.

Son nom vous dit quelque chose ? Il y a 2 raisons possibles à cela :
a/ Vous êtes un assidu de la presse people et vous y avez appris que Sarah Biasini est la fille de Romy Schneider et boit du Dom Pérignon
b/ Vous êtes un assidu de la presse culturelle et vous y avez appris que Sarah Biasini a été nominée cette année aux Molières, dans la catégorie révélation théâtrale.

Je vous laisse en votre âme et conscience cocher la case qui vous convient le mieux, et je passe directement à la présentation de la deuxième « tête d’affiche », Christophe Lidon.

Là encore deux solutions :
a/ Son nom ne vous dit rien, et là tant pis pour lui, il avait qu’a avoir des parents glamourslui aussi.
b/ Vous êtes un assidu de la presse culturelle et blablablbabla…. bref sachez que la pièce qu’il a mise en scène cette année au théâtre Hebertot, l’Antichambre, a reçu 3 Molières.

Accompagnée sur scène de Thomas Joussier, Sarah Biasini incarne une jeune guitariste qui gâche son talent et sa fougue dans une vie trop pépère, bien au chaud auprès d’un autre musicien en galère. Tout va bien dans leur vie ratée jusqu’au jour où débarque chez eux leur ancien professeur de guitare, «Maestro» mondialement reconnu mais un peu paumé et vieilli. Les liens mystérieux qui l’unissent à Sarah, mélange de symbiose artistique et de sentiments amoureux inavoués, vont définitivement perturber leur vie à tous les trois.

On se régale d’avance des nœuds psychologiques complexes contenus en puissance dans cette pièce: la recherche de perfection artistique, l’élévation spirituelle par l’art, le dévouement total de l’artiste à son art au détriment de la construction de sa personnalité et de son équilibre, l’oubli de soi, l’emprise d’un être sur un autre, l’ambivalence des relations artistiques et amoureuses… Des nons-dit psychologiques lourds comme on les aime, qui font toute la richesse du texte de Maestro. Mais qui exigent aussi de la part des comédiens de réussir à matérialiser avec subtilité ces liens invisibles et douloureux qui unissent leurs personnages. Paradoxalement un non-dit n’a d’intérêt que s’il est rendu tangible d’une façon ou d’une autre non ?

C’est cette profondeur psychologique qu’on cherche en vain au début de la pièce -un mari benêt un peu trop benêt, un maestro manipulateur un peu trop gros sabots et une jeune pianiste un peu trop facilement destabilisable, mais qui finit heureusement par prendre forme au fur et à mesure qu’avance l’intrigue psychologique. Elle se dessine enfin quand Sarah Biasini et J.P Bouvier, en maestro déchu et égoïste entièrement consommé par son art, réussissent à donner à leur personnage suffisament d’épaisseur pour nous entraîner dans les couloirs cachés de leur intrigue.

On devrait retrouver Maestro programmé à Paris en 2009. Internautes citoyens, je fais encore appel à vous. Soyez sympas, filez-leur un coup de main ils le méritent, envoyez vos créas d’affiche sur ce blog, on se chargera de transmettre avec tact.

 

Kitty

Captures d'écran - Part 5

Marathon sans (trop) se fatiguer

Source : Blog Le Monde.fr - 23 juillet 2008

[...] Samedi, j’ai décidé de passer mon après-midi au Chêne noir (04 90 82 40 57), parce que j’avais envie de voir les spectacles d’une part et que d’autre part, j’en ai un peu assez de cavaler.J’ai donc enchaîné "Maestro" à 15 heures, "Confidences à Allah" à 17 h 30, "Les Justes" à 20 heures, et puis j’ai terminé à l’Opéra-Théâtre (c’est plus chic que théâtre municipal, mais si on n’est pas de face ou presque, au balcon, on ne voit toujours rien) pour "Je tremble" (1 et 2) de Joël Pommerat. Le papier étant paru dans le journal papier, je n’y reviens pas.

J’avais envie de voir Maestro, non pas parce que l’actrice Sarah Biasini est la fille de Romy Schneider mais parce que l’auteuse de la pièce s’appelle Hrafnhildur Hagalin et qu’elle est islandaise. L’Islande me fait rêver et j’aime beaucoup les livres d’Arnaldur Indridason (éd. Métaillié). En fait, la pièce d’Hrafnhildur Hagalin aurait pu être écrite par un auteur d’un autre pays, mais on ne peut pas le savoir d’avance.En tous cas, elle est née en 1965, a suivi une formation musicale et a écrit Maestro en 1990. La pièce a depuis eu un énorme succès en Islande, a été traduite en neuf langues et a été montée à Londres, Gdansk, New York, en Slovénie, au Danemark, en Espagne, et donc à présent, en France.

Autour du trio, une femme, deux hommes, ou plus précisément, une femme jeune, un homme jeune et un homme plus âgé (comme dans Agnès 68 , voir ce blog, daté du 16 juillet), se construit une histoire relationnelle plus intéressante que ce que la mise en scène laisse entrevoir. Toutes les scènes sont jouée de la même façon, sans rythme, sans temps forts et on passe un peu à côté. Les acteurs (Sarah Biasini, Jean-Pierre Bouvier et Thomas Joussier) seraient sans doute plus intéressants s’il leur était permis d’aller plus loin. [...]

Emilie

Ludwig

Captures d'écran - Part 6

C'est aujourd'hui !

Fréjus : Duel de femmes de caractère

Source : Ma Ville.com - 19 juillet 2008

Après le Tour du monde en 80 jours, les Nuits Auréliennes ont proposé avant-hier soir « une autre vision du monde » comme l'a présenté Françoise Cauwel, adjointe à la culture, en rendant un hommage appuyé à toute l'équipe oeuvrant à ses côtés. Elle a ensuite salué la performance de Sarah Biasini, qui allait entrer en scène après avoir joué à 15 heures au festival d'Avignon.

La pièce écrite par Jean-Claude Brisville a tenu toutes ses promesses avec un trio de comédiens épatants.

Un texte ciselé avec des réparties très fines pour une joute oratoire au siècle des Lumières, entre deux femmes de caractère : la Marquise du Deffand règne en maître sur son salon où le tout-Paris intellectuel se presse, et sa nièce, Julie de Lespinasse, issue d'une union illégitime, qu'elle prend sous son aile pour lui servir de lectrice.

Le goût du pouvoir contre celui des idées
La première, féministe avant l'heure, athée assumée, ne s'encombre pas de bons sentiments. Ses affirmations tombent comme un couperet : « Je me suis ennuyée loin de vous, pas de vous » dit-elle à son vieil ami le président Hénault (Roger Dumas, parfait). Son goût du pouvoir n'a d'égal que son conservatisme : « Je reçois les philosophes pour leur intelligence. L'intelligence est le dernier trait dont on se lasse... chez un homme. Méfiez-vous de la philosophie ». Un rôle sur mesure pour Danièle Lebrun, qui lui donne l'envergure et l'assurance des gens bien nés, leur certitude hautaine.

La seconde en quête d'affection, se révèle aussi large d'idées que généreuse de coeur. Elle partage les causes défendues par Voltaire, s'enflamme pour l'Encyclopédie de Diderot. Julie Biasini, avec une aisance qui semble naturelle, la rend successivement fragile, touchante, puis engagée et combative.

Le déclin de l'une, l'ascension de l'autre
Les petits changements dans leurs costumes respectifs, dans les couleurs et les étoffes, les variations de l'éclairage soulignent parfaitement le déclin de l'une et l'ascension de l'autre.

Mme du Deffand ne trouve qu'un plaisir à la vie, briller en société. Mlle de Lespinasse, solaire, lui fait tant d'ombre qu'elle finit par l'éteindre. Dans ce duel féminin, sa jeunesse et son intelligence, son idéalisme, auront raison des forces déclinantes d'une tante devenue aveugle, aigrie par l'égoïsme, certes courageuse mais, à la fin, pathétique. L'élève a dépassé le maître.

Véronique Georges - Var-Matin

Romy Schneider by Chounie

Source : Ze Counie blog

L'amour à la mer

Captures d'écran - tirées du DVD "Guy Gilles"

Photo du tournage